Blog

  • Huntza en concert à Aren !

    C’est avec une grande fierté que l’association navarraise Les Evénements du Gave et le comité des fêtes d’Aren annoncent leur collaboration pour une grande soirée aux couleurs basques espagnoles, en plein cœur du Béarn dans le petit village d’Aren, lors des fêtes patronales. Se tenant le samedi 22 juin à 21h, cette soirée sera une succession de trois concerts, avec en tête d’affiche le groupe Huntza. Connu pour leur univers festif (notamment grâce au gros succès "Aldapan Gora"), le groupe basque-espagnol partagera l’affiche avec deux groupes locaux.

    En effet, la première partie sera assurée par les copains du groupe Sink, un groupe made in Béarn des Gaves qui a déjà assuré avec brio les fêtes du village l’an dernier, et par le groupe Ibiliz, qui présentera pour l'occasion ce soir là, leur dernier CD: "Ibiliz 10.3".

    L’engouement pour ces concerts est palpable d’après les organisateurs. En témoignent les multiples réactions sur les réseaux sociaux suite à la mise en vente des tickets (disponibles en points de ventes habituels Espace Culturel E.Leclerc, Auchan, Cultura et sur internet). Ces derniers étant au prix de 15 euros. A noter que les concerts se tiendront à guichet fermé.

     

    Acheter les billets ici.

    L'événement Facebook ici.

    Page Facebook d'Huntza ici.

    Page Facebook de SINK ici.

    Page Facebook d'Ibiliz ici.

    Page Facebook des Evénements du Gaves ici.

     

    Fotor 154896640852474

  • Conférence de printemps 2019 - CHAR

    Cette année encore, le Cercle Historique de l’Arribère vous propose de nombreuses conférences. En 2019, cinq vous sont proposées. Agendas sortis, voici le programme de ce printemps ! Plus d'informations sur http://bearndesgaves.fr/char/.

    Ces conférences seront dispensées les vendredis soirs à 18h30 à la salle de la C.C.B.G au 14 rue St Germain à Navarrenx (à l’exception de la conférence Architectures rurales et/ou Maisons de Pays en Béarn des Gaves de Christian Bouche).

     

    ➥ Le pays de Navarrenx dans l’épicentre du phénomène Cagot

    Par Benoît Cursente (Professeur de littérature médiévale Directeur de recherche honoraire au C.N.R.S.) le 25 Janvier.

    Après restitution du tableau méthodique du phénomène des cagots partout où il a existé, entre Garonne et Èbre, Monsieur Cursente s'est interrogé sur la place qu'occupe le pays de Navarrenx dans cet espace, dans une zone de plus longue durée et de plus grand intensité.

     

    ➥ L’apprentissage en Béarn du Moyen-Age à la Révolution

    Par Michel Syndique (Animateur des ateliers de paléographie béarnaise du C.H.Ar) le 8 Février.

    A partir de contrats notariés de plusieurs professions, Monsieur Syndique analysera les conventions juridiques, sociales et économiques entre apprentis et maîtres.

     

    ➥ L’abbaye bénédictine Saint-Vincent de Lucq

    Par Michel Peyresaubes (Professeur passionné d'Histoire du village de Lucq de Béarn) le 15 Mars.

    Histoire de l'abbaye bénédictine depuis sa fondation à la fin du 10e siècle jusqu'à l'expulsion des moines bénédictins en 1569. L'autorité de certains de ses abbés ayant eu un rôle de conciliateurs et d'arbitres, fut reconnue par les Souverains des pays alentours.

     

    ➥ Architectures rurales et/ou Maisons de Pays en Béarn des Gaves

    Par Christian Bouche (Architecte du Patrimoine) le 29 Mars.

    Attention: seule conférence dispensée hors terres navarraise. Elle se tiendra à la Station (CCBG de Sauveterre-de-Béarn, route de Salies).

    Longtemps, dans le monde universitaire français, l’étude de la « maison traditionnelle » a été l’apanage des géographes. D’où l’importance prise par le travail sur la carte, l’attention portée aux terroirs, dont le marqueur identitaire le plus apparent était la « maison de pays ». Sans renier ces apports, d’autres approches sont aujourd’hui nécessaires, dont celle qui vise à rétablir ces maisons dans une Histoire, et dans leurs chronologies. Une autre optique, non moins indispensable, tient à la valeur esthétique. Sachant les difficultés de la condition paysanne, conscient des contraintes de l’activité agricole, connaissant les problèmes du transport des matériaux : comment ces hommes ont-ils trouvé assez d’énergie pour vouloir faire de leurs bâtiments des architectures, portées par leur exigence du « Beau ».

     

     Expansion d'une vicomté gasconne: le domaine des Foix-Béarn et ses bastides

    Par Jean-Paul Valois (Docteur en Sciences, Secrétaire de l'Association Bastides 64) le 12 Avril.

    La famille Foix-Béarn, en particulier Gaston Fébus, dominait un domaine éclaté. Cet ensemble territorial s'est constitué par étapes, en usant du fait militaire mais surtout par des pratiques matrimoniales. Leur mise en œuvre suggère une stratégie géopolitique, avec en arrière-plan les influences de l'église et du droit romain : se précise à cette époque la notion de territoire et de frontières. Cet exemple illustre l'expansion des seigneuries au Moyen-Âge, nécessitant des moyens nouveaux d'administration. Les bastides constituent l'un de ses dispositifs. Les dates de création, les situations géographiques ; les plans, examinés sur les trois entités Béarn, Marsan et Foix, nous donnent des indications sur la stratégie des vicomtes et leurs relations avec les communautés traditionnelles.

     

    Cropped bandeaucharok1

  • Une noble famille béarnaise mise à l'honneur par le CHAR

    Sans titre 5                Que dire d’une conférence où le public ne peut trouver pour seul défaut le fait que l’intervenant n’ait pu se rendre à Bari pour consulter les archives ? Cette pointe d’humour béarnais appuie la précision et la qualité de la conférence dispensée par Bernard Desbonnet, membre du C.H.Ar, Cercle Historique de l’Arribère, association que l’on ne présente plus sur Pilou Béarn.

                    C’est à Navarrenx, dans une salle comble qu’une cinquante de personnes est venue écouter (que dis-je, boire !) les paroles du Béarnais d’adoption. La conférence portait sur la famille noble béarnaise des Méritein-SainteColome.

                    Cette dynastie familiale regroupe ses possessions aux alentours de Navarrenx, Monein et Castillon d’Arthez. Participant à tous les grands évènements de l’Histoire de France, des guerres du roi Louis XI contre les grands féodaux, aux guerres de religion en Béarn, Lorraine et Provence en passant par les guerres d’Italie, ils exercent aussi des fonctions civiles en Normandie, Catalogne française mais aussi en Béarn. Les évènements politico-religieux qui affectent la vicomté en 1569 ont de profondes répercussions et amorcent le déclin. Le patrimoine est vendu et dispersé.

                    La conférence fut accompagnée par des diapositives organisées à la perfection, illustrant on ne peut mieux le sujet : cartes, schémas, portraits, actes notariaux… Bernard Desbonnet manie et allie avec excellence histoire et patrimoine sur fond d’histoires familiales et militaires. Il n’hésite d’ailleurs pas à qualifier ces personnes de « personnages infra historiques ». Tout cela en réussissant même à faire sourire à plusieurs reprises son auditoire.

                    L’intervention s’est terminée par une rapide séance de questions-réponses on ne peut plus vive et interactive où Bernard Desbonnet avait encore des anecdotes pour satisfaire les plus ferrus d’Histoire de l’assistance. La soirée s’est terminée sur des applaudissements vifs et chaleureux comme pour remercier l’historien et animateur des ateliers de paléographie française du C.H.Ar qu’est Bernard Desbonnet d’avoir rendu le sujet très pointu, digeste au possible.

                    La prochaine conférence du C.H.Ar (et la dernière de cette saison) se tiendra le vendredi 27 avril à la salle de la Communauté de Communes de Navarrenx à 18h30 et sera dispensée par Alexandre De Miller de La Cerda, Lauréat de l’Académie Française, homme de lettres, historien et journaliste. Celle-ci portera sur l’Impératrice Eugénie si chère à Navarrenx puisqu’on médecin personnel n’était autre qu’un certain Docteur Darralde, ancien maire navarrais. De l’assainissement des Landes au développement de la villégiature biarrote, en passant par les Pyrénées où l’Impératrice Eugénie aimait prendre les eaux, la dernière souveraine française laissera une empreinte bâtisseuse de Biarritz à Luz-Saint-Sauveur ou Eugénie-les-Bains et même à Navarrenx dont l’église Saint-Germain a conservé des tableaux offerts en remerciement des soins prodigués à l’Impératrice par ce même Docteur Darralde.

                    Nul doute qu’elle connaîtra le même succès que les précédentes.

    Bd la rep

    Bernard Desbonnet posant avec un de ses ouvrages en relation avec le thème du jour, Une seigneurie béarnaise au début du XVIème siècle à la fin de sa conférence.

  • «L’Histoire au fil des siècles »

    Cette année encore, le Cercle Historique de l’Arribère vous propose de nombreuses conférences. En 2018, sous la bannière «L’Histoire au fil des siècles », cinq vous sont proposées. Agendas sortis, voici le programme de ce printemps ! Plus d'informations sur http://bearndesgaves.fr/char/ .

     

    La bataille de Roncevaux entre légende et réalité… ou l’inverse VIII-IXème siècles

    Vendredi 2 février 2018 à 18h30 Salle de la Communauté de Communes 14 Rue Saint Germain à NAVARRENX

    Par Martine Chéniaux (Enseignante et Historienne)

    Les manuels d’Histoire parlent tous de la bataille de Roncevaux qui vit en 778 la destruction d’une grande partie de l’armée de Charlemagne menée par Roland, comte de la Marche de Bretagne. Mais qu’en est-il réellement ? Et si une grande bataille avait bien eu lieu à Roncevaux, mais bien plus tard et sans Charlemagne ou Roland ? Comment est-on passé d’une réalité à une dissimulation puis à une légende ?

     

    Le livre en Béarn à la Renaissance XII-XIIIème siècles

    Vendredi 9 mars 2018 à 18h30 Salle de la Communauté de Communes 14 Rue Saint Germain à NAVARRENX

    Par le Professeur en Histoire Moderne Philippe Chareyre (Directeur de recherche ITEM à l’UPPA)

    L’imprimerie se développe au milieu du XVème siècle dans la zone rhénane; le livre imprimé se répand alors en Béarn dans les milieux ecclésiastiques ainsi qu’à la cour de Navarre. Il faudra toutefois attendre presque un siècle pour que le premier livre soit imprimé localement. Cette conférence éclairera les enjeux autour du livre dans la souveraineté béarnaise et révèlera quelques personnalités originales du monde de l’imprimerie.

     

    Les barbiers-chirurgiens en Béarn du Moyen Age à la Révolution

    Vendredi 23 mars 2018 à 18h30 Salle de la Communauté de Communes 14 Rue Saint Germain à NAVARRENX

    Par Michel Syndique (Animateur des ateliers de paléographie béarnaise du C.H.Ar)

    Pourquoi des barbiers-chirurgiens ? A partir de vieux écrits béarnais, le conférencier abordera les pratiques médicales, le rôle social, les rapports avec particuliers et communautés de « besiis », la complémentarité d’action avec médecins (medges) et apothicaires.

     

    Une famille noble béarnaise: De Méritein-Sainte Colome (1460-1610)

    Vendredi 6 avril 2018 à 18h30 Salle de la Communauté de Communes 14 Rue Saint Germain à NAVARRENX

    Par Bernard Desbonnet (Historien et Animateur des ateliers de paléographie française du C.H.Ar)

    La dynastie familiale regroupe ses possessions dans la région Navarrenx-Monein et Castillon d’Arthez. Participant à tous les grands évènements de l’Histoire de France: guerres du roi Louis XI contre les grands féodaux, guerres d’Italie, guerres de religion en Béarn, Lorraine et Provence ; ils exercent aussi des fonctions civiles en Normandie, Catalogne française et Béarn. Les évènements politico-religieux qui affectent la vicomté en 1569 ont de profondes répercussions et amorcent le déclin. Le patrimoine familial est vendu et dispersé…

     

    L’Impératrice Eugénie XIX-XXème siècles

    Vendredi 27 avril 2018 à 18h30 Salle de la Communauté de Communes 14 Rue Saint Germain à NAVARRENX

    Par Alexandre De Miller de La Cerda (Lauréat de l’Académie Française Homme de Lettres, Historien et Journaliste)

    De l’assainissement des Landes au développement de la villégiature biarrote, en passant par les Pyrénées où l’Impératrice Eugénie aimait prendre les eaux, la dernière souveraine de la France laissera une empreinte bâtisseuse de Biarritz à Luz-SaintSauveur ou Eugénie-les-Bains et même à Navarrenx dont l’église Saint-Germain a conservé des tableaux offerts en remerciement des soins prodigués à l’Impératrice par le Docteur Darralde, Maire de la cité.

     

    Cropped bandeaucharok1

  • Le CHAR au service de la jeunesse et du patrimoine

    20170906 180334

    C’est au bar des sports de Navarrenx que l’association navarraise du Cercle Historique de l’Arribère (le C.H.AR.) a convié les correspondants de La République des Pyrénées et du Sud-Ouest pour faire part de leur prochaine animation, et pas des moindres…

    A l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine – dont le thème de 2017 est « Jeunesse et Patrimoine » - le C.H.AR. organise à l’intention des familles locales ou de passage un parcours mystère, associé à un concours photos via Instagram où les participants posteront des photos de leur parcours. Ce « jeu Instagram », dont le jury sera composé du maire navarrais Jean Baucou et de membres du C.H.AR., verra concourir deux catégories : enfants et adolescents-adultes. Ces derniers devront publier une (ou des) photo(s) sur leur compte Instagram avec un hastag donné au départ du parcours ou bien par MMS au numéro lui aussi donné au départ de celui-ci. Ponctué de questions, jeux, rébus, charades, de personnages à retrouver, de selfies et autres énigmes, il proposera aux participants de visiter les sites emblématiques de la petite cité béarnaise intra-muros. Il y aura d’ailleurs deux personnages « mystères » à découvrir. Il faut donc rester attentif. Récompenses à la clef !

    Ce parcours mystère, organisé avec le concours de Places Fortes en Pyrénées Occidentales et Zoom64, se déroulera durant l’après-midi du Samedi 16 Septembre, et débutera dès 15h à la cour de l’Arsenal. Celle-ci accueillant aussi la remise des prix plus tard dans la soirée.

    Ainsi, question de promotion, je me permets de vous rappeler que depuis peu, le C.H.AR. a sa page Facebook et son compte Instagram. Like et follow ne sont pas des termes béarnais, mais semblent appropiés.

              >>> Page Facebook du CHAR

              >>> Compte Instagram du CHAR

    Tot 1

     

     

     

     

  • Merci Joseph !

    Merci jospeh     Au C.H.AR., une longue présidence s’achève.

     

         Membre du Cercle Historique des Amis des Remparts dès la création de l’Association en 1993, tout en menant son activité professionnelle d'Assureur à Navarrenx, Joseph Miqueu s'est toujours investi dans les activités culturelles locales. En 2003, l’Association devient Le Cercle Historique de l'Arribère, et il en prend la présidence temporaire, puis, définitive en 2006, fonction qu’il gardera jusqu'à ce mois de juin.

    Il a, en particulier, développé le site internet de l'association, conçu et mis en place  un système de vente des livres écrits par les adhérents via le réseau internet. Sous son impulsion, des ateliers de paléographie en français et en béarnais ont vu le jour en 2010 et les cours sont encore suivis assidûment aujourd’hui.

    Passionné par les Mousquetaires, ses recherches lui ont fait découvrir de nouveaux documents qui font mieux connaître cette période. Elles lui ont permis d’écrire deux ouvrages sur ce thème : Le Comte de Tréville en 2004, qu'il a complété au fil de ses découvertes pour éditer, en 2012 : Le Béarn des mousquetaires et des soldats du Roi ».

    Il est également l'auteur d'une étude sur le gendarme Pierre Cazemajor en service à la Brigade à Navarrenx et grand résistant, exécuté par les troupes allemandes en août 1944.

    Membre également de l'Association Vauban, association nationale dont l’objectif est l’étude des fortifications. Il a organisé leur congrès de 2002 et prépare celui de 2018.Joseph

    Aujourd'hui, il poursuit sa passion en qualité de Conseiller Historique au sein de l'Association Européenne de la route d'Artagnan (A.E.R.A) qui a pour objet la création d'un itinéraire touristico-historique traversant notre département et pour laquelle les autorités territoriales sont partie prenantes.

    Les membres de l'association le remercient de son action dont il n'a mesuré ni son temps ni sa peine. Grâce à sa connaissance du territoire, Joseph Miqueu a contribué fortement au rayonnement du C.H.AR. et en demeure un membre écouté, dévoué et actif.

     

         Ce mot, on ne peut mieux rédigé par le (nouveau) bureau du C.H.AR., résume au mieux l’action de Joseph Miqueu. Mais je me dois de rajouter deux ou trois petits commentaires.

    D’un point de vue personnel, Joseph a d’autant plus compté pour moi. Joseph a été un des fils rouges de ma famille, et je pèse mes mots. Joseph connait et a connu mes quatre grands-parents. Il a, de façon plus ou moins indirecte, rapprocher mes parents lors de l’activité d’une radio locale, l’Echos des Valées. Radio émettant depuis Ogenne-Camptort.

    C’est aussi lui, comme pour boucler une sorte de boucle qu’il aurait pu créer involontairement, qui m’a fait entrer en contact avec le C.H.AR. en 2014 après l’avoir rencontrer d’abord autour d’un verre pour discuter de mon projet « Navarrenx et son canton » puis au salon du livre de Navarrenx. Je m’en souviendrai de ces 18 et 25 Janvier 2014. Et depuis, il y en a eu des évènements : l’exposition du Centenaire à l’Arsenal de Navarrenx durant l’été 2014, le 11 Novembre de cette même année, le colloque sur les relations Béarn-Aragon en Juillet 2015, les salons du livre de Navarrenx et Pau, les nombreuses conférences du Cercle historique de l’Arribère, le label de Plus Beau Village de France pour Navarrenx… et bien entendu (surtout dirai-je !) la rédaction, publication et promotion de mon livre « Commandant Pierre NAUTET, pilote te héros béarnais de la Grande Guerre ». N'hésitez pas à survoler ces sujets avec votre souris pour cliquer et être redirigé vers la page de votre choix. Que de souvenirs. Emouvants en soi.

    Alors Joseph, pour votre action au sein du C.H.AR., pour votre intérêt et sympathie portés à mon égard, pour tout, merci. Merci du fond du cœur.

     

         Merci beaucoup Joseph.

         Merci hère Jusèp.

     

    Hommage joseph miqueu

    Joseph lors de l'inauguration de l'exposition du Centenaire à l'Arsenal de Navarrenx le Samedi 02 Août 2014. Photo de Jean-Marie Puyau de Biarn Toustèm.

    Jospeh lors du colloque "Aragon-Béarn" à Navarrenx le Vendredi 17 Juillet 2015. Photo de Jean-Marie Puyau de Biarn Toustèm.

    Joseph (au fond à gauche, avec le livre) lors de la présentation de mon livre "Au Petit Bistrot" de Navarrenx le Samedi 24 Janvier 2015, entouré de ma famille et d'Anivella Jantzen du C.H.AR.. Photo du C.H.AR..

  • Chroniques d'un golf béarnais

     

    20170408 125058 1

    Sus. Golf. Béarn. Il y a presque quelque chose de mathématiques dans cette suite. Que ce soit avec le nombre de lettres dans les mots ou par la logique suivie. Historique aussi. En effet, il est bon de rappeler que le plus ancien golf de toute l’Europe continentale (et donc par extension le premier golf ouvert en dehors des terres britanniques) a vu le jour en Béarn : il s’agit du Pau Golf Club, basé à Billère en 1856. C’est dire l’attache historique qu’a le golf en nos belles terres béarnaises.

    Hormis le fait que j’adore parler de Sus (le nom de cet article est une référence directe la page Facebook de ce blog, à la base dédiée à l’histoire du village), j’ai aussi envie de vous parler de la (bonne) surprise qu’a été la mienne ce Samedi 08 Avril au Navarrenx Golf Club. Comme celui de Billère, le Sussois porte le nom d’une commune limitrophe (plus importante, certes). Je suis allé à la rencontre de Pierre GRACIAA, directeur des lieux, pour l’inauguration de ce golf.

    Ma première surprise fût de voir le monde présent : 120. Un chiffre grandissant d’heure en heure aux dires du directeur du domaine. La barre des 150 était attendue au milieu de l’après-midi. 150. Près de la moitié des habitants de Sus en somme. Quelle joie de voir tant de personnes dans ce si joli cadre… sussois et historique. Voir ce lieu vivre m’a fait plaisir.

    La seconde fût le discours tenu par Pierre GRACIAA et son contenu. Il a été, vous vous en doutez, émouvant au possible lors de l’évocation de Bernard GASSIOT, au départ du projet aux côtés de Jean-François CABARROUY, décédé en Avril 2015.

    Bien que très sensible à l’émotion et l’hommage rendu au restaurateur palois demeurant « l’âme du projet », ce qui a le plus attiré mon attention est le souhait de mettre en valeur Sus, Navarrenx et le Béarn. Nombreuses ont été les phrases parlant de notre si belle terre. "Un site tellement magique", "ce sont des hommes de cette trempe qui font le Béarn et ses réussites", "développer dans cette vallée du gave et d'y apporter une nouvelle activité touristique et économique", "il ne faut pas croire que seules les agglomérations, ou la côte (basque ou landaises), sont les seuls territoires en capacité d'accueillir de grands complexes golfiques" ou encore "il nous faut remercier l'ensemble de la population de ce territoire". Dire que mon égo, chauvin au possible, est comblé est un euphémisme.

    Quelle satisfaction personnelle de voir M. GRACIAA, constamment en contact avec de grandes sociétés telles BMW Passion Automobile ou Ogeu (ces derniers ayant des stands sur place), ne pas oublier la terre locale et ses habitants. En cette période où on entend souvent parler de déconnexion de la réalité, ça fait plaisir. Nul doute que les Sussois, Navarrais, Béarnais et autres voisins, touristes, sportifs ou curieux viendront jouer dans un tel cadre. D’un point de vue personnel, l’accueil et les lieux m’ont donné envie d’essayer le golf, tout en étant surveillé par nos belles Pyrénées.

    Je conclurai par les mots de Pierre GRACIAA : « Longue vie au Navarrenx Golf Club ».

    20170408 123303

  • Les sorcières basques passionnent à Navarrenx

         La seconde conférence de 2017 du Cercle Historique de l'Arribère (le CHAR) a eu lieu ce vendredi 24 février salle de la communauté de communes à Navarrenx.
         Cette conférence fût dispensée par Beñat Zintzo Garmendia, docteur en histoire, géographe, anthropologue et géopolitique, spécialiste du Pays Basque. Il a notamment travaillé sur la sorcellerie dans la région. Il a entamé cela dès les années 1980 et a publié ses travaux dans un livre d'environ 800 pages paru l'an passé, intitulé "Histoire de la sorcellerie en Pays Basque : les bûchers de l'Injustice (Labourd, Navarre, Logroño, Zugarramurdi)".
         C'est avec l'appui de ce même livre que le conférencier a exposé, traitant de l'histoire de la sorcellerie au Pays Basque, durant plus d'une heure et demi. Séparé en trois principaux temps, cet exposé a retracé les origines de cette haine et crainte de la sorcellerie, à savoir une querelle de clan à Saint-Jean-de-Luz. De là, il a ensuite aborder l'évolution de la vision de la sorcellerie, passant d'un délit à un crime de lèse majesté divine (on comprendra aisément que cette dernière a pris des proportions on ne peut plus importantes). Enfin, Beñat Zintzo Garmendia a conclu et insisté par la commission royale désignée par Henri IV, arrivée au Labourd pour mettre un terme aux malheurs causés par les sorcières basques. Deux juges, dont le célèbre Pierre de Lancre, sont munis des pleins pouvoirs par le roi. Un déluge de malheurs s'abat alors sur cette contrée.
         L'assemblée fût suspendue aux lèvres du docteur, tant ces dires furent passionnant. Il faut dire que ce livre est "comme le point de fusion entre quatre sciences, l'Histoire, la Géographie, l'Anthropologie et la Géopolitique. En effet [la] recherche ne repose que sur des archives et non pas des légendes qui fréquemment ne sont pas historiques, d'où le titre : Histoire de la sorcellerie...". Cette conférence à Navarrenx fût la dernière d'une longue série consacrée à cette thématique. L'auteur est passé à ce jour, depuis la sortie de son livre voici moins d'un an, à Marseille, Bayonne, Pau, Toulouse, Montpellier... un total de 17 conférences !
         Nul doute que cette même assemblée sera aussi nombreuse le samedi 18 mars (même endroit, 15h) pour la troisième conférence de l'année: Itinéraire d'internés du Camps de Gurs, par Emile Valles.

     

    Extrait de l'entretien tenu par mail avec Beñat Zintzo Garmendia. Pour de plus amples informations: http://www.zintzo-garmendia.com/zintzo_garmendia/Fiche_personnelle.html

     

         Un petit rappel si vous le permettez, quand avez-vous débuté cette recherche sur la sorcellerie en Pays Basque ? En juin 1979 dans le cadre de ma thèse d'Histoire officiellement achevée en 1991 et depuis toujours complétée, bonifiée, actualisée, comme pour les carnavals Basques par exemple, soit plus de 35 années. Bien entendu ma recherche ne s'est pas limitée à ces deux seules chasses aux sorcières, mais à toutes celles dont l'Histoire a conservé des archives depuis la seconde moitié du XV° siècle jusqu'à l'aube du XVIII° (1466 - 1700) , mais en me limitant uniquement au Pays Basque historique des Sept  provinces, sauf si je tombais sur d'autres lieux, comme la Catalogne ou le Languedoc par exemple...

         Quels sont les lieux qui vous ont plus particulièrement marqué durant ces onze mois ? Hendaye où ce fut ma première avec la sortie de mon livre. j'avais une très forte émotion, car je voulais rendre un hommage très appuyé à un homme qui a accompagné à distance toute ma recherche : Gustav Henningsen, ce danois le plus grand et le meilleur spécialiste de la sorcellerie au temps de Zugarramurdi... l'accueil qui me fut réservé à l'Université du Temps Libre de Pau avec une foule immense... et bien entendu la première conférence de la Maison Basque de Marseille dans la salle de réception de la Maison de la Corse de Marseille, j'ai donc été un trait d'union entre elles deux... mais aussi de nombreuses autres conférences car le public a toujours été chaleureux.

         Comment doit-on situer votre oeuvre, votre livre ? Comme le point de fusion entre quatre sciences, l'Histoire, la Géographie, l'Anthropologie et la Géopolitique. En effet ma recherche ne repose que sur des archives et non pas des légendes qui fréquemment ne sont pas historiques, d'où le titre : Histoire de la sorcellerie...

    ***

    20170224 182448

    Maïté Capdouze du CHAR et le docteur Beñat Zintzo Garmendia ont animé avec justesse cette soirée.

  • Des vœux chaleureux pour le Comité de Jumelage !

    "Warm Wünsche für das Partnerschaftskomitee!" vous répondrez Google Trad.

    Confiance, enthousiasme, énergie, passion, amitié... et même amour. Tels étaient les mots phares de Madeleine Fouriot, présentant les vœux du Comité de Jumelage présents à Dognen ce Vendredi 06 Janvier. Ce dernier, avec la ville de Rheinstetten, vise à entretenir des échanges entre jeunes et adultes pour découvrir l'Allemagne et le Béarn.

    Sur ce, déjà deux rapides échéances ont été citées: un concours de belote le Samedi 28 Janvier à 20h30 à la salle de Bastanès ainsi que l'assemblée générale du comité le Vendredi 03 Mars à 18h30 à la salle d'Ogenne-Camptort. Enfin, pour parler des projets à venir, il est probable que le Comité propose un spectacle de danse folklorique cet Automne, avant de faire un retour d'échange à la fête de la bière de Stuttgart en 2018.

    A la fin de ces vœux, l'assemblée et le Comité se sont retrouvés pour échanger et profiter d'une part de galette des rois et d'un verre de vin blanc. Que ce fut bon, malgré un mal de gorge très prononcé pour ma part…

    D’autre part, dans une volonté de rajeunir au possible le Comité et d’assurer une logique d’intergénérationnel, ce dernier souhaite faire appel à de jeunes recrues, motivées au possible pour entretenir cette belle amitié franco-allemande. Pourquoi pas vous ?

    20170116 183702

  • Un forum médiéval réussi à Navarrenx !

    Un nouveau type d’évènement a vu le jour le week-end passé à Navarrenx : un forum médiéval.

    Cette rencontre d’un nouveau genre pour la petite cité béarnaise a eu pour principal objectif de réunir des sommités pour traiter, partager et valoriser un domaine bien précis, à savoir les libertés à l’époque des bastides.

    Evénement ouvert à tous, une grande partie du nombreux public venait des édiles des Bastides du 64 (dont le maire de Navarrenx Jean Baucou est le président), des étudiants de l’université de Pau, mais aussi en grande partie des membres de la SSLA (Société des Sciences Lettres de Pau et du Béarn) dont le Professeur émérite Benoît Cursente est le président. Il est par ailleurs intervenu lors du forum. Professeur émérite elle aussi et ayant intervenu comme ce dernier, Mireille Mousnier a reçu la médaille de la ville. A noter aussi la présence (entre autres) de Denise Saint-Pé, vice-présidente du Conseil Départemental.

    Avec une météo on ne peut plus clémente pour une mi-octobre, une organisation réglée à la baguette et des intervenants de très haut niveau, cette manifestation a été une réussite. Il fallait bien qu'il en soit ainsi pour marquer le 700ème anniversaire de la Bastide de Navarrenx, aussi un des plus beaux villages de France.  Le thème des libertés n'avait jamais été abordé pour ce genre de manifestation, ce qui a un peu plus conforté Navarrenx dans sa superbe.

    Les interventions de Monique Bourin, Mireille Mousnier, Benoît Cursente et Thierry Issartel ont été appréciées par le public, très nombreux. Ce dernier venu en apprendre plus sur les libertés à l’époque des bastides retiendra qu’il n’y avait de liberté « générale » ou « béarnaise », mais bien différentes libertés par bastides, territoires…

    Forum 1

    Une assemblée nombreuse qui a su apprécier les différentes conférences. Au centre, Denise Saint-Pé et Jean Baucou.

    Sur un plan un peu plus personnel, j'ai passé une superbe après-midi. Bien que techniques, les interventions étaient on ne peut plus intéressantes et concrètes quand il s’agissait de parler de Navarrenx. Quant à la rédaction de l'article (qui de base est pour La République des Pyrénées), j’ai été appuyé par Joseph Miqueu, président du C.H.AR.. Ses notes et photos m'ont très largement aidé. Je n'ai d’ailleurs pas eu le courage de signer l'article tant je me suis inspiré de ses écrits. Ils résumaient au mieux la journée. Merci à lui.

  • Un grain de folie à Laàs

                    Voici un article que j'ai écrit et proposé au site de la paroisse de St François Xavier suite à une discussion avec l'abbé Ludovic de Lander. Je le partage désormais avec vous. Bonne lecture !

    >>> http://www.paroisse-navarrenx.fr/un-grain-de-folie-a-laas-84011 <<<

                    Un grain de folie et des grains de maïs, tel a été le programme du week-end à Laàs. Une météo clémente a permis à une foule considérable de se rendre en principauté pour assister aux nombreuses animations organisées pour l'occasion. Le week-end s’est déroulé sur les journées du Samedi 08 et Dimanche 09 Octobre 2016.Dsc00916

                    Le Samedi, l’après-midi était clairement dédiée aux enfants de par sa chasse aux trésors au domaine du château de la Principauté. J’ai même eu l’occasion d’aider une dame et ses trois petits enfants… donnant-donnant, ces derniers ont « posé » devant une étape du jeu et m’ont ainsi offert une photo on ne peut plus vivante. Encore un grand merci à eux, Oloronais, s’ils lisent ceci.

                    Le lendemain, la journée a été plus chargée que la précédente. Ainsi, l’activité phare de la matinée fût le défilé traversant la rue principale de la commu… de la Principauté. L’arrivée du public, d’abord égrainée (humour !), s’est ensuite intensifiée à la sortie de la messe qui a recueilli de nombreux fidèles, venus en masses profiter de ce beau week-end. A la sortie de celle-ci, l’abbé Ludovic de Lander, visiblement très heureux d’être parmi nous a pris la parole et proposant du maïs béni, offert, à ramener pour quiconque le souhaitait. Le défilé démarrant, se sont deux magnifiques bœufs d’une tonne chacun qui ont ouvert la marche. Ont suivi de nombreuses bêtes. Sur un plan plus personnel, deux jeunes filles m’ont épaté par leur agilité, debout, sur le dos de leurs ânes. Bravo à elles. Bravo aussi à chaque personne ayant défilé ce matin-là, qui ont pris la peine d’expliquer au micro, un à un, leur passion, métier et bêtes. Quel dévouement. Ont ensuite suivi de belles mécaniques anciennes (tracteurs pour la plupart) et aussi quelques jolies voitures. Le côté sublime de la matinée a été souligné par la présence de toutes les générations dans ce défilé. Grands-parents, parents, ados et enfants, tous étaient représentés.

                    La journée a continué jusque tard dans l’après-midi, tant qu’elle eut à nous rappeler que les journées raccourcissent. J’ai dû m’en aller pour des raisons personnelles, mais j’ai ouïe dire que le repas, animations et olympiades ont été une réussite du début à la fin.

                    Car en effet, ce week-end a été une réussite du début à la fin, et ce, en tout point. Bravo aux organisateurs, aux bénévoles ainsi qu’au public présent. Vivement l’an prochain, la prochaine hèste dou milhoc (fête du maïs).

  • Patrimoine bradé aux enchères ?

    « La culture, c’est ce qui reste quand on a tout oublié. »

    Émile Henriot

     

    Et si nous perdions volontairement notre patrimoine ? Volontairement oui.

    Le raccourci est raide, j'en conviens. Mais je vais vous expliquer mon raisonnement. Parlons un petit peu de Sus. Petit village de même pas 400 âmes. Ces derniers temps, cette commune limitrophe de Navarrenx a beaucoup fait parlé d'elle via la vente d'un de ses châteaux. Enfin, la mise aux enchères. Enfin, la menace de mise aux enchères. Bref c'est le bordel. Ce n'est pas la première fois que ce château, privé, risque de changer de propriétaire. Mise à prix, si vente il y a : 20 000 euros. 20 000 putains d'euros pour un château blindé d'histoire.

    Pour piqûre de rappel, ce château dit de Fligny est répertorié aux archives départementales dès 1281. Ce château n'en n'est pas un, mais plutôt une belle maison de maître. En mai 1820, la château et son domaine de six hectares ont été vendu aux Saint-Cricq, alors propriété du Marquis de Jasses. Ce château sera le château d'enfance de Caroline de Saint-Cricq, fille du Comte Pierre de Saint-Cricq, député des Basses-Pyrénées dans l'arrondissement d'Orthez. Caroline était très amoureuse du compositeur hongrois Franz Liszt, et le sera toute sa vie, malgré un mariage (malheureux donc). Cette famille,et surtout Caroline, restera liée à Sus, via le domaine Nitot. Dans une histoire plus récente, ce château a abrité un aérium, un établissement de repos au grand air pour les enfants ou adolescents. Puis, c'est l'ADAPEI qui a occupé les murs du château, où de nombreuses sussoises y ont travaillé. Le propriétaire des lieux n'a jamais souhaité vendre la battisse à l'ADAPEI, et n'en sera donc que locataire jusqu'à son départ dans les années 1980. Encore aujourd'hui privé, ce château n'est pas visible habituellement depuis le village. S'il l'est, ce n'est qu'en hiver, une fois que toutes les feuilles des arbres qui le cachent sont tombées.

    Et si ce château était vendu ? Après tout. A la commune ou tout autre institution territoriale. Ce château tombe en ruines, et les avis sur les réseaux sociaux (révélateurs comme à leurs habitudes des tréfonds des sombres pensées humaines) laissent hésiter entre la réhabilitation et la destruction.

    Optons pour la réhabilitation (et laissons de côté la destruction avant que je ne devienne vulgaire). La commune en devient propriétaire. Que va-t-elle en faire ? Pourquoi pas surfer sur la récente obtention du label « Plus Beaux Villages de France » de Navarrenx ? Monter un musée à quelques kilomètres d'un village qui risque de voir sa fréquentation touristique augmenter de plus de 30% n'est pas un défi si osé que ça. 22 pièces composent cette magnifique battisse. Il n'y a pas de quoi faire de jolies salles, sur l'histoire du Béarn, de Navarrenx, de Sus et de ses alentours ? Il y a bien sûr le Centre d’Interprétation de Navarrenx qui est génial, mais un tel musée à Sus... l'actuelle propriétaire du château a des projets pour ce château. Celui d'un parc botanique entre autre. Splendide idée, qui pourrait être parfaitement complémentaire au musée. Aller, parce que je suis gourmand, il y a même de quoi faire une salle détente et une boutique souvenirs. Il y a largement de quoi faire un musée, un jardin botanique et un parking en conséquence. A mi-chemin entre la citadelle béarnaise labellisée et le domaine Nitot (centre d'activités en devenir).

    A la base, je pensais que le lieu parfait pour un tel projet était l'ancienne gare de Sus, plus proche des grands axes routiers, plus modestes aussi. Mais bon, des gens y habitent aussi... mais là n'est pas la question.

    La commune, la communauté des communes, le conseil général, la région... je suis un Bisounours, j'entend bien, mais ça en fait des investisseurs potentiels non ? Vous avez le choix. Soit la propriétaire prend le risque de remettre en vente ce château dans quelques années, soit une collectivité en hérite, soit la communauté d'obédience chrétienne qui répond au nom de Tabitha's Place la rachète. Elle a les moyens, je vous assure. La secte, déjà on ne peut plus ancrée à Sus se ferait un malin plaisir d'acheter ce château. Ceci dit, ils seraient bien cons de ne pas vouloir le faire : ils ont la main d’œuvre gratuite pour rénover le bâtiment. Je suis totalement contre, et m'y oppose fermement. Votre choix ? Le mien est fait.

    Ne pas agir, n'est-ce pas là une façon de délaisser volontairement son patrimoine ?

     

    Cet article n'engage que moi, et en aucun cas la commune de Sus ou la propriétaire des lieux.

     

    Fotor 144286845618940

    Archive de Georges LASSALLE,

    publiée dans Caroline de St Cricq & Franz Liszt, un amour impossible de Marie BAULNY

    (Cercle Historique de l'Arribère).

  • Le Tour, des madeleines et Sus !

    Le Tour de France passe à Sus et à Navarrenx. Le Tour de France passe à Sus et à Navarrenx. Le Tour de France passe à Sus et à Navarrenx. Vous le saviez ? Ah.

    Ce n'était pas arrivé depuis 2007, la plus grande compétition cycliste passera cet été aux alentours de Navarrenx. Un 14 Juillet, jour de Fête Nationale. Quel symbole. Il s'agira ce jour là de l'étape Tarbes – La Pierre St-Martin, la dixième de l'édition 2015. Une étape longue de 167 kilomètres, qui verra Navarrenx et Sus bien mis en évidence.

    Ogenne Camptort, Navarrenx, Susmiou, Sus et Angous verront donc le Tour de France cette année. Il devrait passer aux alentours de 14h40. Je parle là du premier coureur et échappée, si tenté que les estimations soient correctes.

    Profil

    Canton vela

     

    Tout d'abord, Navarrenx. Fraîchement détentrice du label « Plus Beaux Villages de France », la petite cité béarnaise aura très certainement droit à des plans magnifiques pris par hélicoptères. Imaginez les remparts vus depuis un hélico, après avoir survolé des kilomètres et des kilomètres de forêts séparant Mourenx et Navarrenx. Pas mal hein ? Imaginez un joli plan sur le pêcheur du rond point entre Sus et Susmiou. Pas mal non plus hein ?

    Sus justement. Sachez que la commune a été retenue pour participer au 6ème Grand Prix St Michel des Communes Gourmandes. Pour être retenu à ce concours, il y avait deux principales conditions : que la commune abrite moins de 2000 habitants et qu'elle possède une école. Sus , emplissant ces deux critères, a été retenue. Elle sera la seule sur cette étape. Le principe du concours est simple : il faut créer une madeleine, de la recette à la conception, avec l'aide des enfants de l'école. Je garde bien évidemment la recette de la madeleine pour moi, vous verrez le Jour-J (il y a du saumon dans la recette, spoiler!). Puis, un jury monté par St Michel viendra, à Sus, pour goûter les madeleines. Le jury sera présidé par Bernard Hinault (oui oui, le Blaireau en personne, cinq Tours de France, rien que ça). La commune remportant ce 6ème Grand Prix St Michel des Communes Gourmandes (il y aura une quinzaine de participantes environ) se verra remettre cinq ordinateurs portables pour son école. Les deux autres communes sur le podium se verront remettre quant à elles trois et deux ordinateurs portables.

    La biscuiterie St Michel tente au travers de cela de rendre l'événement un peu exceptionnel pour Sus. Ce sera une bonne vitrine pour les deux partis, et la journée, j'en suis persuadé, sera une réussite. Animation et bonne ambiance assurée. Toutes les associations sussoises sont sur le coup pour assurer une bonne organisation : lous Esbagats, les Pelotaris de Sus ainsi que l'association de chasse.

    Je me permet aussi d'ajouter que le soir même, la commune inaugurera son boulodrome, proche du fronton. Une petite soirée devrait y être organisée.

    Le comble serait de voir un Français vainqueur à La Pierre St-Martin. Ce serait parfait.

     

    De plus amples informations concernant l'étape ici : http://www.letour.fr/le-tour/2015/fr/etape-10.html

     

    Sus st michel

     

  • Oloron, la méconnue

    La semaine dernière, j'ai visité la ville d'Oloron Ste-Marie avec un de mes meilleurs amis (coucou Marc). On se l'était promis depuis très longtemps. Manque de bol, on s'y pris assez tard dans la journée. Suite à un bon repas en ville, on s'est donc promenés dans la capitale du Haut Béarn. Je ne peux m'empêcher de vous partager un petit ressenti (strictement personnel je vous assure).

    Je vais donc tenté de rester poli au maximum dans le sens où j'ai pas mal de choses à dire sur la ville. La ville en elle-même est plutôt belle: le Vieux-Oloron et son quartier Sainte-Marie, la Sainte-Croix... Son histoire remplie d'allés et venus, des Vikings aux Nazis... C'est dommage qu'Oloron-Sainte-Marie soit si mal gérée, à mon sens. Loin de moi l'idée de faire de la politique et du social, mais c'est un fait: Oloron est moins vivante que ses voisines Navarrenx ou Mauléon-Licharre par exemple (relativement parlant, on ne parle pas de la même population bien entendu !). Passez un Samedi soir dans Oloron, vous jugerez de vous-même. Avec une histoire telle, une architecture toute aussi magnifique, un patrimoine si riche, Oloron mériterait bien plus de visites: elle le point de jonction entre le tourisme du Béarn des Gaves et du tourisme montagnard (les vallées...). Et ce n'est pas avec certaines décisions récemment prises que les choses vont évoluer. Sans rire, un grillage à la place d'une plaque en bois n'a jamais assassiné personne. Pareil pour la verdure: à faible dose elle est plaisante, à forte dose et non entretenue, elle devient envahissante, d'autant plus si elle est proche d'un possible circuit touristique. C'est triste... L'Etat se porte garant (et de quelle façon !) pour des projets monumentaux qui pourraient interesser des intitutions privés. Bon, ça à la limite ça me convient. Mais les moindres, les locaux, qui n'interessent pas forcement les mécènes privés, sont aussi délaissés par le public maintenant. Et c'est ainsi messieurs - dames que l'on assassine à petit feu le patrimoine local: en vendant tout ce qui ossible de vendre, en échappant à ses responsabilités en quelques sortes. Bref, pas de politique, ni de social...

    Mais cependant, restons positifs ! Oloron est une très jolie ville qui se visite encore aujourd'hui, Dieu merci. Il y a, je pense, je crois, j'espère, des gens qui se mobilisent tous les jours pour embélir et faire connaître la commune. Je souhaite juste que cela soit plus flagrant. Après, je suis d'accord, c'est facile de critiquer quand on ne fait rien.

    Vous voyez, je suis resté poli.

     

    Fotorcreated2

    Fotorcreated3

    Fotorcreated4

  • Navarrenx la Belle.

    Navarrenx la Belle

     

     

     

         Il était tant désiré, et le voici désormais obtenu: Navarrenx est enfin détenteur du label « Plus beaux villages de France ». Pour rendre tout cela officiel, la commune a organisé une riche soirée.

         En effet, dès 17h, une visite menée par l'office de tourisme a été suivie par plus de 70 personnes. Ce chiffre s'est agrandi au fur et à mesure de la visite, celle-ci attirant de nombreux curieux. De nombreuses activités ont d'ailleurs été proposées aux passants, comme des chants ou des danses béarnaises proposées par les danseurs de Castetnau-Camblong. On a même pu visiter la poudrière et la fabrique de cigare, ce qui a été une première pour moi.

         Puis, place aux discours à 18h30, où les élus ont pris la parole. Le micro a donc circulé entre messieurs Jean Baucou (maire de Navarrenx), Maurice Chabert (président de l'association « Les Plus Beaux Villages de France »), Yves Salanave-Péhé (conseiller départemental du canton Coeur de Béarn), Georges Labazée (sénateur des Pyrénées-Atlantiques), Bernard Uthurry (premier vice-président d'Aquitaine) et Francis Lansalot-Matras (président de la C.C.C.N.). Ces discours ont été appréciés par le public, où un "vive Navarrenx !" a même été écrié par Yves Salanave-Péhé. Il rappelle cependant que « le tourisme, l'économie et le social sont tous les trois, ensemble, très importants pour le secteur, le territoire ». Rappelons qu'il s'agit là de la première sortie officielle du néo-conseiller départemental. Quant à Maurice Chabert qui ne tarie pas d'éloges sur Navarrenx, affirme que la cité béarnaise "a eu ce label sans difficulté". Les discours de messieurs Uthurry et Lansalot-Matras ont été plus rapides. Il faut avouer qu'il est difficile de parler après quatre discours. L'ancien maire oloronais évoque avec passion que l'on « ne vient pas à Navarrenx par devoir, mais par plaisir ». Il se permet même de finir son discours par un « Si you ti baü », devise de Navarrenx. Enfin, le maire d'Angous, fier de Navarrenx, n'hésite pas à comparer la future promotion de Navarrenx à la montée de la Section Paloise en Top 14. HONHA !!!

         La journée se fini alors par la signature de la charte "Plus beaux villages de France" par messieurs Jean Baucou et Maurice Chabert. Quelle émotion palpable, quels applaudissements... Merci beaucoup à tous ceux qui font en sorte que Navarrenx soit si belle, merci à ceux qui nous suivent. Tous vos messages nous touchent, on les prend en compte. Merci à la commune, au C.H.A.R., au C.A.N., à la C.C.C.N., au conseil général, à tous les bénévoles... bref merci beaucoup pour votre investissements.

     

     

    Pour voir les photos de la journée, CLIQUEZ SUR CE LIEN, mon compte flickr.

     

    Article

    Article paru dans La République des Pyrénées le Lundi 18 Mai 2015, écrit par mes soins.

    Signature

    Photo prise par Joseph MIQUEU, président du C.H.AR., publiée par l'Institut Béarnais & Gascon.

  • Mercredi 07 Janvier 2015

    Bayonne nous voilà ! (pour Valentin)

         Au cours d'une douce journée de fin Décembre (ô combien sportive puisqu'il s'agissait de la journée d'achat de Noël), j'ai eu envie de conter à mes amis présents le lien fort existant entre la Gascogne et Bayonne. Il faut dire que la ville est blindée d'éléments de discussion. Ces derniers en avaient bien évidemment rien à faire.

      J'ai tenté tant bien que mal de trouver une réponse sincère et sans parti pris. Cependant, les sources de ce genre (objectives donc) sont très rares. En effet, quasiment toutes les sources que j'ai pu avoir avaient un parti pris : pro-basque ou pro-gascon. Il y avait même des pro-occitans, mais faut arrêter de déconner aussi.

      Voici donc une alternative trouvée sur le blog de Léon Mazzella di Bosco. J'ai retiré quelques passages qui, je l'avoue, m'ont déplu. Ceci dit, voici le lien du blog :

      http://leonmazzella.hautetfort.com/archive/2014/07/12/bayonne-basque-ou-gasconne-5409145.html

      Sachez que j'ai évidemment pris un passage qui m’intéressait moi. Il est donc possible (et même probable pour certains – coucou amis Basques) que vous en préférez un autre. Libre à vous, et faites le savoir, ça peut être un débat très intéressant !

      « La chute de l’empire romain voit apparaître les Basques, ou Baskones, et le mot glisse vers celui de Gascons. […] Comme ils venaient de l’actuelle province de Navarre espagnole, cela ne pose pas de problème historique majeur. On parlera gascon à Bayonne jusqu’au début du XXème siècle, car Bayonne, comme capitale du Labourd jusqu’en 1177, avant d’être rattachée au duché d’Aquitaine, restera donc une ville gasconne pendant des siècles. La langue française chasse progressivement la langue gasconne, qui fut pourtant la langue officielle de la région de Bayonne pendant au moins 400 ans, tandis que de nombreux Basques venus de l’arrière-pays s’installent dans la ville tout au long du siècle dernier. Ainsi cohabitent trois langues, de nos jours. Le [...] gascon, devenu minoritaire, régresse considérablement, le basque résiste au français, qui est omnipotent, parce que les Basques constituent une minorité qui sait s’imposer, devenue au fil du XXème siècle, une population bayonnaise influente. »

    20141222 152846 richtone hdrDrapeau gascon (le deuxième à gauche) à la mairie de Bayonne.

    Sans titre 3

    Blason gascon devant l'hôtel de ville.

    Sans titre 4

    Fortifications de Vauban, remparts de Bayonne.

    Img 20141222 154114

    Cela ne vous rappele-t-il rien amis de Navarrenx ? ;-)

  • 11 Novembre ? Quelle date !

    11 Novembre ? Quelle date !

     

    Article

     

     

     

     

     

    Sans titre 9

    11 nov 2014

  • Lundi 15 Septembre 2014

         Aujourd'hui, c'est la Saint-Roland ! Et pour une fois, on va faire ce que je sais très bien faire: parler de Sus !

         Pour parler de Sus, voici la légende de la Fontaine de Roland: à défaut d'être passionnante, cette légende reste le support d'un lieu apaisant et plutôt joli à voir.

        J'ai eu l'occasion à quelques reprises de me rendre à cette fontaine. Il faut avouer que le trajet qui mène de la route de Mauléon à la fontaine est relativement court, mais il est extraordinaire. Il a quelque chose de féerique. Ces arbres qui nous entourent nous donnent l'impression de nous parler, de nous protéger. Voici une sélection de photos prises par mes soins d'une marche accompagné de mon Grand-Père.

         Une fois un virage assez important fait, vers la droite, et quelques branchages enjambés, nous voici face à la fameuse fontaine. Si petite, si simple, mais si imposante de par le silence et le calme qu'elle vous propose. Si vous êtes ouvert d'esprit, les plus courageux d'entre vous tenteront même une introspection. J'ai eu l'occasion d'essayer. C'est purifiant, je vous assure.

        En hauteur, à un mètre de la source, est planté un panneau, retraçant la légende suivante : revenant de Roncevaux sans y avoir fait une seule halte, Roland, neveu de Charlemagne, décida de s'arrêter à Sus, dans ses bois béarnais, pour y apaiser sa soif , mais aussi celle de son cheval. Voici ce qui est inscrit sur le panneau :

        Dans la forêt de Sus, les arbres bruissaient, tous chuchotaient « Voici Roland ! Voici Roland ! » Sous le talus moussu, son cheval blanc frappa, frappa encore les roches de ses fringants sabots. L'épée acérée de Roland s'élançant dans les airs pourfendit le roc en une large brèche. Le cavalier, genoux à terre, penchant son jeune visage, grava la croix de Dieu sur le sol pierreux. C'est alors qu'il eut fini qu'une source jaillit qui apaisa sa soif puis celle du cheval blanc. Dans la forêt de Sus, les arbres bruissaient, tous chuchotaient « Roland  s'en va! Roland  s'en va! »

    JF Moyano

         Voici une histoire que l'on aime bien raconter aux jeunes sussois. Pour les patients, vous pouvez même vous amuser à chercher la brêche de l'épée de Roland et la trace du sabot de son cheval.

    Roland

  • Samedi 02 Août 2014

    Putain, 100 ans...

          

                            

            

         Ce matin aux alentours de 11h30 a eu lieu l'inauguration de l'Exposition du Centenaire de la Grande Guerre à Navarrenx. Sous l'Arsenal navarrais et un soleil béarnais plaisant comme à son habitude, une trentaine ou quarantaine de personnes se sont réunies pour assister à la cérémonie. Joseph MIQUEU, président du C.H.AR. (Cercle Historique de l'Arribère, association qui organise l'exposition) débute son discours en présentant de façon résumée l'action du C.H.AR. pour cette exposition. Bernard DESBONNET prend alors le relais, et pousse un peu plus le discours du président, en pensant à remercier la Mairie, le couple CAPDOUZE ainsi que ma personne ; en effet, il m'a cité et présenté à l'assemblée comme étant un descendant de Pierre NAUTET et celui qui a monté les trois vidéos qui vont tourner en boucle durant l'exposition. L'émotion monte, c'est un long travail qui s'achève, bien que l'on n'ait pas encore terminé.

        Cette assemblée est entre autre composée de Messieurs BAUCOU (maire de Navarrenx), PEDEHONTAA (conseiller général du canton), MAHIEU (président du Comité d'Animation de Navarrenx, le C.A.N.), LORDON (président et rédacteur en chef du Petit Cantonal, journal mensuel local), PUYAU (membre actif de l'association Biarn Toustém) et Madame LASSALLE (mairesse de mon village, Sus, et déléguée à la culture de la communauté des communes, la C.C.C.N.). Sollicités à droite comme à gauche, tous les membres du C.H.AR. s'activent pour s'occuper de chaque personne présente. Je prend un instant pour présenter une des trois vidéos aux « officiels » en me permettant même quelques commentaires.

       Le buffet arrivé, le verre de blanc autorisé, coordonnées échangées avec Monsieur le Maire, la cérémonie se finit tranquillement aux alentours de 12h30 ou 12h45. Les gens s'éparpillent et s'en vont, il est temps pour moi d'attendre les visites en bonne compagnie, accompagné d'objets ayant cinq fois mon âge...

        

         

               

    10561598 837570829587288 9194618149392345186 n

       

       

       


             

                                             

     

        

         

       

    Jean-Marie, membre de l'association Biarn Toustém (http://biarn-toustem.blogspot.fr/) m'a pris en photo lors de l'inauguration.

    Mon sourire parle de lui même: tous les membres du C.H.AR. sont soulagés de la réussite de l'expostion.

    Un grand sourire, tout droit sorti d'une longue discussion avec M. CASTAY (de Sus justement !)

    et un doigt porté sur une maquette de mes travaux sur Pierre NAUTET, résume assez bien mon investissement dans cette exposition.

    En espérant que le vivant de ce Centenaire vous plaise...

           

    "Pierre tout arridoulén"

          

    Source: cliquer ici !

       

         

    E2xpo nbrrnx bt 08

  • Entrez dans la légende...

    Sauveterrebearn1 1

     

    ENTREZ DANS LA LEGENDE...

     

         Une journée comme les autres en Béarn. A peu de choses près...

        Ce 26 Juillet 2014 avaient lieu les Médiévales de Sauveterre-de-Béarn, organisées par l'ASEC (Association Sauveterre Espace Culturel), sur une idée de base de David COURTOISIE en 2012. Débordante d'humilité et de modestie, une des jeunes filles ayant eu l'idée de relancer cette animation (bénéfique pour la cité) m'a même demandé de pas trop les mettre en avant. Et pourtant, si cette journée a eu lieu, c'est en partie grâce à elles.

         Petite cité béarnaise de même pas 1 400 habitants, les Sauveterriens ont eu la joyeuse idée de proposer aux touristes comme aux locaux une journée entièrement dédiée au temps des Visiteurs (et on lui pèlera le jonc...) et à la culture béarnaise. Des stands d'horlogerie aux stands de crêpes en passant par de nombreux spectacles, vous auriez pu y découvrir la catapulte à bonbons (merci la Reine), des échassiers, des danses béarnaises exécutées avec perfection, des danses médiévales tout aussi réussies, des combats d'épées... autant d'activités qui ont pu ravir les spectateurs !

         En ce qui me concerne, j'ai eu deux coups de cœur.

        Le premier étant une série de danses béarnaises exécutées par des bonhommes et des bonnes-femmes en tenues de montagnards. Les échassiers qui ont suivi ont réalisé des danses d'autant plus spectaculaires. Jugez-en vous même par cette vidéo.

         Le second a été la représentation de la légende de la Reine Sancie. En voici la légende, rédigée par le site http://www.tourisme-bearn-gaves.com/ : « En l’an 1170... la vicomtesse Sancie, l’infante Léofas, attend un héritier lorsque meurt son jeune époux, Gaston V, vicomte de Béarn. Leur enfant nouveau-né, « difforme en tout son corps », à son tour est frappé par la cruelle mort. La médisance alors se donne libre cours : « Elle a tué son fils en lui donnant le jour ! ». Où est la vérité… ? Son frère, Sanche, roi de Navarre, estime que Sancie devra subir par l’eau le jugement de Dieu. Elle est conduite en robe blanche, devant trois mille personnes, sur le Pont Vieux. Elle prie. Ses pieds et ses mains liés, elle est jetée dans le gave. Un grand cri… ! Elle disparaît engloutie dans les eaux furibondes… Un grand silence… C’est alors qu’une forme apparaît, à trois portées de flèche elle atteint le rivage et chacun reconnaît le douloureux visage : Sancie est bien vivante, Sancie est innocente ! En remerciement, Sancie broda un riche manteau et l’offrit à Notre-Dame de Rocamadour. ».

         Tous les détails ont été présents pour un spectacle magnifique pour tous ceux qui ont donné la peine d'effectuer le déplacement. Merci à tous, aux organisateurs, à ceux que j'ai rencontré, avec qui j 'ai parlé. Merci à Marc qui a bien voulu venir avec moi aussi.

    Sources - première photo: http://www.francebalade.com/ + http://fr.wikipedia.org/ (montage Pierre MARTIN).

  • Lundi 02 Juin 2014

    UN BIEN TRISTE OUBLI...

         Il y a de ça quelques temps, le Mercredi 30 Avril dernier, le quotidien La République des Pyrénées a publié un annuaire complet des maires et mairesses du Béarn et de la Soule. Complet ai-je dit ? A un petit détail près, si cela n'est qu'un détail.

         Dans cet annuaire étaient donc présentés les maires et mairesses, les adjoints, les numéros de téléphones, les adresses mail et tout ce qui allait avec. Étaient aussi énumérés les patrimoines de chaque ville et village. Et c'est de là qu'est née l'idée de rédiger ce court texte que je souhaite partager avec vous, lecteurs et lectrices du Petit Cantonal.

         Que ce quotidien décide d'établir un annuaire de ce type, bonne idée. Qu'il décide d'énumérer le patrimoine de chaque commune, idée fabuleuse ! Mais enfin, où on fait les choses bien, où on ne les fait pas. J'argumente. Lorsque l'on parle du patrimoine de Navarrenx, vous pensez à quoi en premier ? Nous sommes d'accord, il s'agit bien des remparts. Or, à en croire La République des Pyrénées, Navarrenx n'est seulement dotée que d'une « Église St-Germaind'Auxerre du XVIe siècle ». Je n'ai rien contre cette église, qui est magnifique qui plus est. Seulement, je dois vous avouer que le fait de réduire tout le patrimoine de Navarrenx à une seule église me dérange un peu. Pourtant, une photo vient accompagner les informations nécessaires sur la mairie de Navarrenx. Et que représente la photo ? Tout juste, les remparts. Et en arrière plan ? Le pont. Parlons-en du pont, qui est lui aussi un autre représentant du patrimoine local.

         Les remparts, le pont, la capitale mondiale du saumon, autant sont les éléments qui donnent tort au rédacteur de cet annuaire. Pourtant, et sans citer mes sources, j'ai cru comprendre que les informations (téléphone, mail, adjoints...) ont été transmises par des correspondants locaux. Le reste a été rédigé et mis en page par des journalistes à Pau. Ces derniers n'ont visiblement jamais mis les pieds à Navarrenx. Ce n'est pas très loin pourtant...

         Mais s'il n'y avait que Navarrenx, ça irait. Or la question du « patrimoine oublié » n'atteint pas que Navarrenx. Des communes comme Lichos (qui n'a aucun patrimoine de répertorié... c'est pourtant à Lichos qu'est né Saint Grat, premier évêque d'Oloron, dont l'église lui est dédié), Oloron (où la cathédrale a été oubliée) ou Orthez (où la tour Moncade a été oublié). En revanche, le patrimoine palois ne se résume qu'au château « d'Henri IV ». Navrant. Pourtant, le siège du quotidien est en centre ville. A croire que les centres commerciaux de Bosquet et Clemenceau à Pau sont plus intéressants pour eux.

         Évidemment, tout n'est pas à jeter dans cet annuaire. Personnellement je vais le garder, il pourra m'être utile à l'avenir. Mais tout de même, faire une telle impasse sur notre patrimoine me semble être une honte. Oublier notre patrimoine revient à oublier notre histoire, et donc une partie de nous même. En postant ce petit coup de gueule sur les réseaux sociaux, j'ai reçu une dizaine de réactions me félicitant pour celui-ci. Je ne m'attendais pas à de si vives réactions, et j'espère d'ailleurs que vous qui lirez cet article vous sentirez concernés. Le patrimoine nous appartient à tous, il est une partie de nous, ne le négligeons pas.

         Signé, jeune sussois de 19 ans, chauvin et amoureux du Béarn.

         Pierre MARTIN.

    Blog

  • Prémices d'un beau projet

         Ce dimanche 20 Avril 2014 est un Dimanche pluvieux. Dommage. Je me suis rendu à Navarrenx pour le Week-end Artisanal de Pâques. De nombreux exposants ont répondu présent au rendez-vous, plus de 80. Mais c'est le stand du C.H.AR. (Cercle Historique de l'Arribère) qui m'intéressait. Je m'y suis rendu, et j'y ai vu une pancarte avec des photos et documents que j'avais envoyés à M. Joseph MIQUEU pour l'occasion.

         J'ai discuté longuement avec M. Bernard DESBONNET, coordinateur du projet du Mémorial du Centenaire du conflit 14-18. Il m'a ainsi présenté à M. Francis ETCHEBARNE, photographe et président du club ZOOM 64 NAVARRENX qui a semblé être passionné par mon projet. Me posant de nombreuses questions sur ma vie comme sur celle de Pierre Nautet, il avait le profil du parfait reporter. Il m'a d'ailleurs présenté sa carte de presse. Après lui avoir expliqué le fond et la forme de mon projet, il m'a proposé de poser devant la pancarte pour la quelle mes documents ont contribués.

         Quelques minutes plus tard, j'ai été "interviewé" par un des gérants et organisateur de l'évenement. Après m'avoir présenté comme étant un descendant de Pierre Nautet, il m'a laissé le micro pour que je puisse m'exprimer. Tremblotant d'émotion et envahie par la joie et l'éxitation de parler de Pierre Nautet, tels ont été mes propos (transcription d'un enregistrement): 

         "Je tiens tout d'abord à remercier le C.H.AR., qui m'a appelé il y a de ça un mois pour travailler sur mon aïeul qui n'a pas eu de descendance directe et qui est connu pour avoir trouvé l'emplacement exact de la grosse Bertha qui tirait sur Paris, mais aussi du Langer Max qui tirait sur Belfort, tous deux étant des canons de 380 (millimètres ndlr), qui étaient pour l'époque une artillerie vraiment exceptionnelle. Je pense que c'est un homme qui a marqué l'histoire de Navarrenx, car il faut se rendre compte que pour l'époque, poser un avion à Navarrenx était un exploit (il a atterri au terrain Darralde le 13 Mars 1914 ndlr). Il n'y a pas vraiment de comparaison. Rien qu'aujourd'hui ce serait exceptionnel, cela relèverait de l'exploit. Il faut avouer que ce début de XXe siècle a gâté les Basses-Pyrénées, car les frères Wrigth se sont posés à Pau quelques années auparavant. On aurait pu l'appeler « l'As Navarrais », sauf que pour être un as il faut avoir dix victoires à son actif, or Pierre Nautet n'en avait qu'une seule, en 1916. Une victoire était quelque chose de très difficile à obtenir parce qu'il y avait un grand nombre d'homologations à avoir. Cet homme a été rattrapé par la maladie dans les années 1950, où il était alors sur Paris, aux alentours de Versailles. Il est revenu dans son Béarn natal, qui lui était cher car il y appartenait et avait beaucoup de souvenirs. Il est revenu, et est décédé en Avril 1958. C'était un homme respecté à Navarrenx. Et lors de ses obsèques à Navarrenx, de nombreux officiers, à la retraite comme en activité, étaient présents. C'est un homme qui a touché et marqué l'histoire de Navarrenx et du canton. Lors d'une réunion qui a eu lieu le Samedi 05 Avril, on m'a proposé d'écrire un ouvrage sur Pierre Nautet. J'ai accepté avec grand plaisir. Tout ça devrait paraître bien avant le Centenaire, le 02 Août, où je vous invite à tous, de tout âge, de venir à Navarrenx pour la commémoration de la mobilisation générale du 02 Août 1914. On a pas encore réellement décidé de ce que l'on allait faire ce jour là, mais j'espère juste que vous viendrez nombreux, petits comme grands. Touristes, si vous avez envie de revenir cet été, revenez ! Navarrenx est très chaleureuse. J'espère y voir du monde, que l’événement du centenaire connaîtra un grand succès."

         Ayant récupéré des adresses mails et des numéros de téléphones, je termine ma journée avec un grand sourire aux lèvres, et je rentre chez moi la tête pleine d'idées pour mes travaux. Merci à ceux qui sont venus me poser des questions, me serrer la main, me féliciter, me conseiller. Merci à vous tous, et à très bientôt j'espère !

    Pancarte Pierre NautetStand du CHAR

    Bernard DESBONNET

    Présentation de la pancarte !

    Photographies de Francis ETCHEBARNE (président de ZOOM 64 NAVARRENX) et de Pierre MARTIN (les deux du haut). Merci à Bernard DESBONNET pour la coordination du projet, et à Joseph MIQUEU pour m'avoir impliqué à la vie du C.H.AR..