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  • 11 Novembre ? Quelle date !

    11 Novembre ? Quelle date !

     

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    11 nov 2014

  • Lundi 15 Septembre 2014

         Aujourd'hui, c'est la Saint-Roland ! Et pour une fois, on va faire ce que je sais très bien faire: parler de Sus !

         Pour parler de Sus, voici la légende de la Fontaine de Roland: à défaut d'être passionnante, cette légende reste le support d'un lieu apaisant et plutôt joli à voir.

        J'ai eu l'occasion à quelques reprises de me rendre à cette fontaine. Il faut avouer que le trajet qui mène de la route de Mauléon à la fontaine est relativement court, mais il est extraordinaire. Il a quelque chose de féerique. Ces arbres qui nous entourent nous donnent l'impression de nous parler, de nous protéger. Voici une sélection de photos prises par mes soins d'une marche accompagné de mon Grand-Père.

         Une fois un virage assez important fait, vers la droite, et quelques branchages enjambés, nous voici face à la fameuse fontaine. Si petite, si simple, mais si imposante de par le silence et le calme qu'elle vous propose. Si vous êtes ouvert d'esprit, les plus courageux d'entre vous tenteront même une introspection. J'ai eu l'occasion d'essayer. C'est purifiant, je vous assure.

        En hauteur, à un mètre de la source, est planté un panneau, retraçant la légende suivante : revenant de Roncevaux sans y avoir fait une seule halte, Roland, neveu de Charlemagne, décida de s'arrêter à Sus, dans ses bois béarnais, pour y apaiser sa soif , mais aussi celle de son cheval. Voici ce qui est inscrit sur le panneau :

        Dans la forêt de Sus, les arbres bruissaient, tous chuchotaient « Voici Roland ! Voici Roland ! » Sous le talus moussu, son cheval blanc frappa, frappa encore les roches de ses fringants sabots. L'épée acérée de Roland s'élançant dans les airs pourfendit le roc en une large brèche. Le cavalier, genoux à terre, penchant son jeune visage, grava la croix de Dieu sur le sol pierreux. C'est alors qu'il eut fini qu'une source jaillit qui apaisa sa soif puis celle du cheval blanc. Dans la forêt de Sus, les arbres bruissaient, tous chuchotaient « Roland  s'en va! Roland  s'en va! »

    JF Moyano

         Voici une histoire que l'on aime bien raconter aux jeunes sussois. Pour les patients, vous pouvez même vous amuser à chercher la brêche de l'épée de Roland et la trace du sabot de son cheval.

    Roland

  • Samedi 02 Août 2014

    Putain, 100 ans...

          

                            

            

         Ce matin aux alentours de 11h30 a eu lieu l'inauguration de l'Exposition du Centenaire de la Grande Guerre à Navarrenx. Sous l'Arsenal navarrais et un soleil béarnais plaisant comme à son habitude, une trentaine ou quarantaine de personnes se sont réunies pour assister à la cérémonie. Joseph MIQUEU, président du C.H.AR. (Cercle Historique de l'Arribère, association qui organise l'exposition) débute son discours en présentant de façon résumée l'action du C.H.AR. pour cette exposition. Bernard DESBONNET prend alors le relais, et pousse un peu plus le discours du président, en pensant à remercier la Mairie, le couple CAPDOUZE ainsi que ma personne ; en effet, il m'a cité et présenté à l'assemblée comme étant un descendant de Pierre NAUTET et celui qui a monté les trois vidéos qui vont tourner en boucle durant l'exposition. L'émotion monte, c'est un long travail qui s'achève, bien que l'on n'ait pas encore terminé.

        Cette assemblée est entre autre composée de Messieurs BAUCOU (maire de Navarrenx), PEDEHONTAA (conseiller général du canton), MAHIEU (président du Comité d'Animation de Navarrenx, le C.A.N.), LORDON (président et rédacteur en chef du Petit Cantonal, journal mensuel local), PUYAU (membre actif de l'association Biarn Toustém) et Madame LASSALLE (mairesse de mon village, Sus, et déléguée à la culture de la communauté des communes, la C.C.C.N.). Sollicités à droite comme à gauche, tous les membres du C.H.AR. s'activent pour s'occuper de chaque personne présente. Je prend un instant pour présenter une des trois vidéos aux « officiels » en me permettant même quelques commentaires.

       Le buffet arrivé, le verre de blanc autorisé, coordonnées échangées avec Monsieur le Maire, la cérémonie se finit tranquillement aux alentours de 12h30 ou 12h45. Les gens s'éparpillent et s'en vont, il est temps pour moi d'attendre les visites en bonne compagnie, accompagné d'objets ayant cinq fois mon âge...

        

         

               

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    Jean-Marie, membre de l'association Biarn Toustém (http://biarn-toustem.blogspot.fr/) m'a pris en photo lors de l'inauguration.

    Mon sourire parle de lui même: tous les membres du C.H.AR. sont soulagés de la réussite de l'expostion.

    Un grand sourire, tout droit sorti d'une longue discussion avec M. CASTAY (de Sus justement !)

    et un doigt porté sur une maquette de mes travaux sur Pierre NAUTET, résume assez bien mon investissement dans cette exposition.

    En espérant que le vivant de ce Centenaire vous plaise...

           

    "Pierre tout arridoulén"

          

    Source: cliquer ici !

       

         

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  • Entrez dans la légende...

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    ENTREZ DANS LA LEGENDE...

     

         Une journée comme les autres en Béarn. A peu de choses près...

        Ce 26 Juillet 2014 avaient lieu les Médiévales de Sauveterre-de-Béarn, organisées par l'ASEC (Association Sauveterre Espace Culturel), sur une idée de base de David COURTOISIE en 2012. Débordante d'humilité et de modestie, une des jeunes filles ayant eu l'idée de relancer cette animation (bénéfique pour la cité) m'a même demandé de pas trop les mettre en avant. Et pourtant, si cette journée a eu lieu, c'est en partie grâce à elles.

         Petite cité béarnaise de même pas 1 400 habitants, les Sauveterriens ont eu la joyeuse idée de proposer aux touristes comme aux locaux une journée entièrement dédiée au temps des Visiteurs (et on lui pèlera le jonc...) et à la culture béarnaise. Des stands d'horlogerie aux stands de crêpes en passant par de nombreux spectacles, vous auriez pu y découvrir la catapulte à bonbons (merci la Reine), des échassiers, des danses béarnaises exécutées avec perfection, des danses médiévales tout aussi réussies, des combats d'épées... autant d'activités qui ont pu ravir les spectateurs !

         En ce qui me concerne, j'ai eu deux coups de cœur.

        Le premier étant une série de danses béarnaises exécutées par des bonhommes et des bonnes-femmes en tenues de montagnards. Les échassiers qui ont suivi ont réalisé des danses d'autant plus spectaculaires. Jugez-en vous même par cette vidéo.

         Le second a été la représentation de la légende de la Reine Sancie. En voici la légende, rédigée par le site http://www.tourisme-bearn-gaves.com/ : « En l’an 1170... la vicomtesse Sancie, l’infante Léofas, attend un héritier lorsque meurt son jeune époux, Gaston V, vicomte de Béarn. Leur enfant nouveau-né, « difforme en tout son corps », à son tour est frappé par la cruelle mort. La médisance alors se donne libre cours : « Elle a tué son fils en lui donnant le jour ! ». Où est la vérité… ? Son frère, Sanche, roi de Navarre, estime que Sancie devra subir par l’eau le jugement de Dieu. Elle est conduite en robe blanche, devant trois mille personnes, sur le Pont Vieux. Elle prie. Ses pieds et ses mains liés, elle est jetée dans le gave. Un grand cri… ! Elle disparaît engloutie dans les eaux furibondes… Un grand silence… C’est alors qu’une forme apparaît, à trois portées de flèche elle atteint le rivage et chacun reconnaît le douloureux visage : Sancie est bien vivante, Sancie est innocente ! En remerciement, Sancie broda un riche manteau et l’offrit à Notre-Dame de Rocamadour. ».

         Tous les détails ont été présents pour un spectacle magnifique pour tous ceux qui ont donné la peine d'effectuer le déplacement. Merci à tous, aux organisateurs, à ceux que j'ai rencontré, avec qui j 'ai parlé. Merci à Marc qui a bien voulu venir avec moi aussi.

    Sources - première photo: http://www.francebalade.com/ + http://fr.wikipedia.org/ (montage Pierre MARTIN).

  • Lundi 02 Juin 2014

    UN BIEN TRISTE OUBLI...

         Il y a de ça quelques temps, le Mercredi 30 Avril dernier, le quotidien La République des Pyrénées a publié un annuaire complet des maires et mairesses du Béarn et de la Soule. Complet ai-je dit ? A un petit détail près, si cela n'est qu'un détail.

         Dans cet annuaire étaient donc présentés les maires et mairesses, les adjoints, les numéros de téléphones, les adresses mail et tout ce qui allait avec. Étaient aussi énumérés les patrimoines de chaque ville et village. Et c'est de là qu'est née l'idée de rédiger ce court texte que je souhaite partager avec vous, lecteurs et lectrices du Petit Cantonal.

         Que ce quotidien décide d'établir un annuaire de ce type, bonne idée. Qu'il décide d'énumérer le patrimoine de chaque commune, idée fabuleuse ! Mais enfin, où on fait les choses bien, où on ne les fait pas. J'argumente. Lorsque l'on parle du patrimoine de Navarrenx, vous pensez à quoi en premier ? Nous sommes d'accord, il s'agit bien des remparts. Or, à en croire La République des Pyrénées, Navarrenx n'est seulement dotée que d'une « Église St-Germaind'Auxerre du XVIe siècle ». Je n'ai rien contre cette église, qui est magnifique qui plus est. Seulement, je dois vous avouer que le fait de réduire tout le patrimoine de Navarrenx à une seule église me dérange un peu. Pourtant, une photo vient accompagner les informations nécessaires sur la mairie de Navarrenx. Et que représente la photo ? Tout juste, les remparts. Et en arrière plan ? Le pont. Parlons-en du pont, qui est lui aussi un autre représentant du patrimoine local.

         Les remparts, le pont, la capitale mondiale du saumon, autant sont les éléments qui donnent tort au rédacteur de cet annuaire. Pourtant, et sans citer mes sources, j'ai cru comprendre que les informations (téléphone, mail, adjoints...) ont été transmises par des correspondants locaux. Le reste a été rédigé et mis en page par des journalistes à Pau. Ces derniers n'ont visiblement jamais mis les pieds à Navarrenx. Ce n'est pas très loin pourtant...

         Mais s'il n'y avait que Navarrenx, ça irait. Or la question du « patrimoine oublié » n'atteint pas que Navarrenx. Des communes comme Lichos (qui n'a aucun patrimoine de répertorié... c'est pourtant à Lichos qu'est né Saint Grat, premier évêque d'Oloron, dont l'église lui est dédié), Oloron (où la cathédrale a été oubliée) ou Orthez (où la tour Moncade a été oublié). En revanche, le patrimoine palois ne se résume qu'au château « d'Henri IV ». Navrant. Pourtant, le siège du quotidien est en centre ville. A croire que les centres commerciaux de Bosquet et Clemenceau à Pau sont plus intéressants pour eux.

         Évidemment, tout n'est pas à jeter dans cet annuaire. Personnellement je vais le garder, il pourra m'être utile à l'avenir. Mais tout de même, faire une telle impasse sur notre patrimoine me semble être une honte. Oublier notre patrimoine revient à oublier notre histoire, et donc une partie de nous même. En postant ce petit coup de gueule sur les réseaux sociaux, j'ai reçu une dizaine de réactions me félicitant pour celui-ci. Je ne m'attendais pas à de si vives réactions, et j'espère d'ailleurs que vous qui lirez cet article vous sentirez concernés. Le patrimoine nous appartient à tous, il est une partie de nous, ne le négligeons pas.

         Signé, jeune sussois de 19 ans, chauvin et amoureux du Béarn.

         Pierre MARTIN.

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  • Prémices d'un beau projet

         Ce dimanche 20 Avril 2014 est un Dimanche pluvieux. Dommage. Je me suis rendu à Navarrenx pour le Week-end Artisanal de Pâques. De nombreux exposants ont répondu présent au rendez-vous, plus de 80. Mais c'est le stand du C.H.AR. (Cercle Historique de l'Arribère) qui m'intéressait. Je m'y suis rendu, et j'y ai vu une pancarte avec des photos et documents que j'avais envoyés à M. Joseph MIQUEU pour l'occasion.

         J'ai discuté longuement avec M. Bernard DESBONNET, coordinateur du projet du Mémorial du Centenaire du conflit 14-18. Il m'a ainsi présenté à M. Francis ETCHEBARNE, photographe et président du club ZOOM 64 NAVARRENX qui a semblé être passionné par mon projet. Me posant de nombreuses questions sur ma vie comme sur celle de Pierre Nautet, il avait le profil du parfait reporter. Il m'a d'ailleurs présenté sa carte de presse. Après lui avoir expliqué le fond et la forme de mon projet, il m'a proposé de poser devant la pancarte pour la quelle mes documents ont contribués.

         Quelques minutes plus tard, j'ai été "interviewé" par un des gérants et organisateur de l'évenement. Après m'avoir présenté comme étant un descendant de Pierre Nautet, il m'a laissé le micro pour que je puisse m'exprimer. Tremblotant d'émotion et envahie par la joie et l'éxitation de parler de Pierre Nautet, tels ont été mes propos (transcription d'un enregistrement): 

         "Je tiens tout d'abord à remercier le C.H.AR., qui m'a appelé il y a de ça un mois pour travailler sur mon aïeul qui n'a pas eu de descendance directe et qui est connu pour avoir trouvé l'emplacement exact de la grosse Bertha qui tirait sur Paris, mais aussi du Langer Max qui tirait sur Belfort, tous deux étant des canons de 380 (millimètres ndlr), qui étaient pour l'époque une artillerie vraiment exceptionnelle. Je pense que c'est un homme qui a marqué l'histoire de Navarrenx, car il faut se rendre compte que pour l'époque, poser un avion à Navarrenx était un exploit (il a atterri au terrain Darralde le 13 Mars 1914 ndlr). Il n'y a pas vraiment de comparaison. Rien qu'aujourd'hui ce serait exceptionnel, cela relèverait de l'exploit. Il faut avouer que ce début de XXe siècle a gâté les Basses-Pyrénées, car les frères Wrigth se sont posés à Pau quelques années auparavant. On aurait pu l'appeler « l'As Navarrais », sauf que pour être un as il faut avoir dix victoires à son actif, or Pierre Nautet n'en avait qu'une seule, en 1916. Une victoire était quelque chose de très difficile à obtenir parce qu'il y avait un grand nombre d'homologations à avoir. Cet homme a été rattrapé par la maladie dans les années 1950, où il était alors sur Paris, aux alentours de Versailles. Il est revenu dans son Béarn natal, qui lui était cher car il y appartenait et avait beaucoup de souvenirs. Il est revenu, et est décédé en Avril 1958. C'était un homme respecté à Navarrenx. Et lors de ses obsèques à Navarrenx, de nombreux officiers, à la retraite comme en activité, étaient présents. C'est un homme qui a touché et marqué l'histoire de Navarrenx et du canton. Lors d'une réunion qui a eu lieu le Samedi 05 Avril, on m'a proposé d'écrire un ouvrage sur Pierre Nautet. J'ai accepté avec grand plaisir. Tout ça devrait paraître bien avant le Centenaire, le 02 Août, où je vous invite à tous, de tout âge, de venir à Navarrenx pour la commémoration de la mobilisation générale du 02 Août 1914. On a pas encore réellement décidé de ce que l'on allait faire ce jour là, mais j'espère juste que vous viendrez nombreux, petits comme grands. Touristes, si vous avez envie de revenir cet été, revenez ! Navarrenx est très chaleureuse. J'espère y voir du monde, que l’événement du centenaire connaîtra un grand succès."

         Ayant récupéré des adresses mails et des numéros de téléphones, je termine ma journée avec un grand sourire aux lèvres, et je rentre chez moi la tête pleine d'idées pour mes travaux. Merci à ceux qui sont venus me poser des questions, me serrer la main, me féliciter, me conseiller. Merci à vous tous, et à très bientôt j'espère !

    Pancarte Pierre NautetStand du CHAR

    Bernard DESBONNET

    Présentation de la pancarte !

    Photographies de Francis ETCHEBARNE (président de ZOOM 64 NAVARRENX) et de Pierre MARTIN (les deux du haut). Merci à Bernard DESBONNET pour la coordination du projet, et à Joseph MIQUEU pour m'avoir impliqué à la vie du C.H.AR..