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  • Conférence de printemps 2019 - CHAR

    Cette année encore, le Cercle Historique de l’Arribère vous propose de nombreuses conférences. En 2019, cinq vous sont proposées. Agendas sortis, voici le programme de ce printemps ! Plus d'informations sur http://bearndesgaves.fr/char/.

    Ces conférences seront dispensées les vendredis soirs à 18h30 à la salle de la C.C.B.G au 14 rue St Germain à Navarrenx (à l’exception de la conférence Architectures rurales et/ou Maisons de Pays en Béarn des Gaves de Christian Bouche).

     

    ➥ Le pays de Navarrenx dans l’épicentre du phénomène Cagot

    Par Benoît Cursente (Professeur de littérature médiévale Directeur de recherche honoraire au C.N.R.S.) le 25 Janvier.

    Après restitution du tableau méthodique du phénomène des cagots partout où il a existé, entre Garonne et Èbre, Monsieur Cursente s'est interrogé sur la place qu'occupe le pays de Navarrenx dans cet espace, dans une zone de plus longue durée et de plus grand intensité.

     

    ➥ L’apprentissage en Béarn du Moyen-Age à la Révolution

    Par Michel Syndique (Animateur des ateliers de paléographie béarnaise du C.H.Ar) le 8 Février.

    A partir de contrats notariés de plusieurs professions, Monsieur Syndique analysera les conventions juridiques, sociales et économiques entre apprentis et maîtres.

     

    ➥ L’abbaye bénédictine Saint-Vincent de Lucq

    Par Michel Peyresaubes (Professeur passionné d'Histoire du village de Lucq de Béarn) le 15 Mars.

    Histoire de l'abbaye bénédictine depuis sa fondation à la fin du 10e siècle jusqu'à l'expulsion des moines bénédictins en 1569. L'autorité de certains de ses abbés ayant eu un rôle de conciliateurs et d'arbitres, fut reconnue par les Souverains des pays alentours.

     

    ➥ Architectures rurales et/ou Maisons de Pays en Béarn des Gaves

    Par Christian Bouche (Architecte du Patrimoine) le 29 Mars.

    Attention: seule conférence dispensée hors terres navarraise. Elle se tiendra à la Station (CCBG de Sauveterre-de-Béarn, route de Salies).

    Longtemps, dans le monde universitaire français, l’étude de la « maison traditionnelle » a été l’apanage des géographes. D’où l’importance prise par le travail sur la carte, l’attention portée aux terroirs, dont le marqueur identitaire le plus apparent était la « maison de pays ». Sans renier ces apports, d’autres approches sont aujourd’hui nécessaires, dont celle qui vise à rétablir ces maisons dans une Histoire, et dans leurs chronologies. Une autre optique, non moins indispensable, tient à la valeur esthétique. Sachant les difficultés de la condition paysanne, conscient des contraintes de l’activité agricole, connaissant les problèmes du transport des matériaux : comment ces hommes ont-ils trouvé assez d’énergie pour vouloir faire de leurs bâtiments des architectures, portées par leur exigence du « Beau ».

     

     Expansion d'une vicomté gasconne: le domaine des Foix-Béarn et ses bastides

    Par Jean-Paul Valois (Docteur en Sciences, Secrétaire de l'Association Bastides 64) le 12 Avril.

    La famille Foix-Béarn, en particulier Gaston Fébus, dominait un domaine éclaté. Cet ensemble territorial s'est constitué par étapes, en usant du fait militaire mais surtout par des pratiques matrimoniales. Leur mise en œuvre suggère une stratégie géopolitique, avec en arrière-plan les influences de l'église et du droit romain : se précise à cette époque la notion de territoire et de frontières. Cet exemple illustre l'expansion des seigneuries au Moyen-Âge, nécessitant des moyens nouveaux d'administration. Les bastides constituent l'un de ses dispositifs. Les dates de création, les situations géographiques ; les plans, examinés sur les trois entités Béarn, Marsan et Foix, nous donnent des indications sur la stratégie des vicomtes et leurs relations avec les communautés traditionnelles.

     

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  • Une noble famille béarnaise mise à l'honneur par le CHAR

    Sans titre 5                Que dire d’une conférence où le public ne peut trouver pour seul défaut le fait que l’intervenant n’ait pu se rendre à Bari pour consulter les archives ? Cette pointe d’humour béarnais appuie la précision et la qualité de la conférence dispensée par Bernard Desbonnet, membre du C.H.Ar, Cercle Historique de l’Arribère, association que l’on ne présente plus sur Pilou Béarn.

                    C’est à Navarrenx, dans une salle comble qu’une cinquante de personnes est venue écouter (que dis-je, boire !) les paroles du Béarnais d’adoption. La conférence portait sur la famille noble béarnaise des Méritein-SainteColome.

                    Cette dynastie familiale regroupe ses possessions aux alentours de Navarrenx, Monein et Castillon d’Arthez. Participant à tous les grands évènements de l’Histoire de France, des guerres du roi Louis XI contre les grands féodaux, aux guerres de religion en Béarn, Lorraine et Provence en passant par les guerres d’Italie, ils exercent aussi des fonctions civiles en Normandie, Catalogne française mais aussi en Béarn. Les évènements politico-religieux qui affectent la vicomté en 1569 ont de profondes répercussions et amorcent le déclin. Le patrimoine est vendu et dispersé.

                    La conférence fut accompagnée par des diapositives organisées à la perfection, illustrant on ne peut mieux le sujet : cartes, schémas, portraits, actes notariaux… Bernard Desbonnet manie et allie avec excellence histoire et patrimoine sur fond d’histoires familiales et militaires. Il n’hésite d’ailleurs pas à qualifier ces personnes de « personnages infra historiques ». Tout cela en réussissant même à faire sourire à plusieurs reprises son auditoire.

                    L’intervention s’est terminée par une rapide séance de questions-réponses on ne peut plus vive et interactive où Bernard Desbonnet avait encore des anecdotes pour satisfaire les plus ferrus d’Histoire de l’assistance. La soirée s’est terminée sur des applaudissements vifs et chaleureux comme pour remercier l’historien et animateur des ateliers de paléographie française du C.H.Ar qu’est Bernard Desbonnet d’avoir rendu le sujet très pointu, digeste au possible.

                    La prochaine conférence du C.H.Ar (et la dernière de cette saison) se tiendra le vendredi 27 avril à la salle de la Communauté de Communes de Navarrenx à 18h30 et sera dispensée par Alexandre De Miller de La Cerda, Lauréat de l’Académie Française, homme de lettres, historien et journaliste. Celle-ci portera sur l’Impératrice Eugénie si chère à Navarrenx puisqu’on médecin personnel n’était autre qu’un certain Docteur Darralde, ancien maire navarrais. De l’assainissement des Landes au développement de la villégiature biarrote, en passant par les Pyrénées où l’Impératrice Eugénie aimait prendre les eaux, la dernière souveraine française laissera une empreinte bâtisseuse de Biarritz à Luz-Saint-Sauveur ou Eugénie-les-Bains et même à Navarrenx dont l’église Saint-Germain a conservé des tableaux offerts en remerciement des soins prodigués à l’Impératrice par ce même Docteur Darralde.

                    Nul doute qu’elle connaîtra le même succès que les précédentes.

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    Bernard Desbonnet posant avec un de ses ouvrages en relation avec le thème du jour, Une seigneurie béarnaise au début du XVIème siècle à la fin de sa conférence.

  • Saison pleine pour Lous Deus Remparts !

    Dsc 0048 1 modL’association Lous Deus Remparts a tenu ce samedi son assemblée générale à la mairie de Navarrenx. Elle s’est tenue en six principaux temps : un bilan moral, les perceptives pour la saison à venir, un bilan financier, des questions diverses, le renouvellement du bureau et un moment de partage et de convivialité.

    Forte de ses 23 membres, elle propose une activité soutenue et variée depuis l’assemblée générale de Juillet 2016, la précédente. Depuis, treize sorties dont le festival de Siros, le forum des bastides, le téléthon et la route des vins de Monein par exemple. Mais le fer de lance de l’association se déroule durant l’été : tous les mercredis soirs de la mi-juillet à la mi-août, elle fait découvrir à qui veut la culture et la gastronomie béarnaise, mais les chants aussi, bien entendu, sous la porte St-Antoine. A chaque soirée, la barre des cent curieux est dépassée. Ces derniers sont majoritairement des touristes (dont des Mexicains et des Japonais !). Ce succès est dû à la grande implication des chanteurs : il ne s’agit que de bénévolat.

                    Ce succès, le président Léon Arrieux rappelle qu’il faudra le prolonger pour la saison qui est à suivre : la route des vins de Monein, très prochainement, le festival de Siros, celui des bastides enchantées et bien évidemment poursuivre cet élan et les nombreuses animations pour l’été 2018.

                    D’un point de vue financier, la trésorière Michèle Pouyaut présente à l’assemblée un déficit d’environ 600 € sur la période passée (4 047 € de dépenses pour 3 438 € de recettes). Ainsi, Lous Deus Remparts ont tout de même les voyants dans le vert avec un solde positif de 2 322 €.

                    Pour les questions diverses,  le chef de chœur Sandrine Hondareyte-Lopez souligne l’implication des bénévoles mais aussi leur investissement et assiduité. Cette professeur de musique remarque même une amélioration dans l’apprentissage des chants et est heureuse pour les perspectives à venir. Au rang des remerciements, l’association souhaite remercier la commune pour le prêt de la salle servant aux répétitions et les foulards, ainsi que les bénévoles.

                    En dernier point, le renouvellement du bureau. Les postes de secrétaire et vice-président étaient concernés. Ainsi, le bureau est désormais composé de Léon Arrieux (président), Michel Deü (vice-président), Michèle Pouyaut (trésorière) et Jean-Marc Lopez (secrétaire).

                    Vient enfin le temps de partage et de convivialité de cette assemblée générale. Pâtisseries et vins sont de sortie, guitare et flûte aussi. Ainsi, quoi de mieux pour terminer, que le chant « Cantam lou bi » ou "O mon pais", chantée sur une musique de Jean-Claude Coudouy ? 

  • Le CHAR au service de la jeunesse et du patrimoine

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    C’est au bar des sports de Navarrenx que l’association navarraise du Cercle Historique de l’Arribère (le C.H.AR.) a convié les correspondants de La République des Pyrénées et du Sud-Ouest pour faire part de leur prochaine animation, et pas des moindres…

    A l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine – dont le thème de 2017 est « Jeunesse et Patrimoine » - le C.H.AR. organise à l’intention des familles locales ou de passage un parcours mystère, associé à un concours photos via Instagram où les participants posteront des photos de leur parcours. Ce « jeu Instagram », dont le jury sera composé du maire navarrais Jean Baucou et de membres du C.H.AR., verra concourir deux catégories : enfants et adolescents-adultes. Ces derniers devront publier une (ou des) photo(s) sur leur compte Instagram avec un hastag donné au départ du parcours ou bien par MMS au numéro lui aussi donné au départ de celui-ci. Ponctué de questions, jeux, rébus, charades, de personnages à retrouver, de selfies et autres énigmes, il proposera aux participants de visiter les sites emblématiques de la petite cité béarnaise intra-muros. Il y aura d’ailleurs deux personnages « mystères » à découvrir. Il faut donc rester attentif. Récompenses à la clef !

    Ce parcours mystère, organisé avec le concours de Places Fortes en Pyrénées Occidentales et Zoom64, se déroulera durant l’après-midi du Samedi 16 Septembre, et débutera dès 15h à la cour de l’Arsenal. Celle-ci accueillant aussi la remise des prix plus tard dans la soirée.

    Ainsi, question de promotion, je me permets de vous rappeler que depuis peu, le C.H.AR. a sa page Facebook et son compte Instagram. Like et follow ne sont pas des termes béarnais, mais semblent appropiés.

              >>> Page Facebook du CHAR

              >>> Compte Instagram du CHAR

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  • Merci Joseph !

    Merci jospeh     Au C.H.AR., une longue présidence s’achève.

     

         Membre du Cercle Historique des Amis des Remparts dès la création de l’Association en 1993, tout en menant son activité professionnelle d'Assureur à Navarrenx, Joseph Miqueu s'est toujours investi dans les activités culturelles locales. En 2003, l’Association devient Le Cercle Historique de l'Arribère, et il en prend la présidence temporaire, puis, définitive en 2006, fonction qu’il gardera jusqu'à ce mois de juin.

    Il a, en particulier, développé le site internet de l'association, conçu et mis en place  un système de vente des livres écrits par les adhérents via le réseau internet. Sous son impulsion, des ateliers de paléographie en français et en béarnais ont vu le jour en 2010 et les cours sont encore suivis assidûment aujourd’hui.

    Passionné par les Mousquetaires, ses recherches lui ont fait découvrir de nouveaux documents qui font mieux connaître cette période. Elles lui ont permis d’écrire deux ouvrages sur ce thème : Le Comte de Tréville en 2004, qu'il a complété au fil de ses découvertes pour éditer, en 2012 : Le Béarn des mousquetaires et des soldats du Roi ».

    Il est également l'auteur d'une étude sur le gendarme Pierre Cazemajor en service à la Brigade à Navarrenx et grand résistant, exécuté par les troupes allemandes en août 1944.

    Membre également de l'Association Vauban, association nationale dont l’objectif est l’étude des fortifications. Il a organisé leur congrès de 2002 et prépare celui de 2018.Joseph

    Aujourd'hui, il poursuit sa passion en qualité de Conseiller Historique au sein de l'Association Européenne de la route d'Artagnan (A.E.R.A) qui a pour objet la création d'un itinéraire touristico-historique traversant notre département et pour laquelle les autorités territoriales sont partie prenantes.

    Les membres de l'association le remercient de son action dont il n'a mesuré ni son temps ni sa peine. Grâce à sa connaissance du territoire, Joseph Miqueu a contribué fortement au rayonnement du C.H.AR. et en demeure un membre écouté, dévoué et actif.

     

         Ce mot, on ne peut mieux rédigé par le (nouveau) bureau du C.H.AR., résume au mieux l’action de Joseph Miqueu. Mais je me dois de rajouter deux ou trois petits commentaires.

    D’un point de vue personnel, Joseph a d’autant plus compté pour moi. Joseph a été un des fils rouges de ma famille, et je pèse mes mots. Joseph connait et a connu mes quatre grands-parents. Il a, de façon plus ou moins indirecte, rapprocher mes parents lors de l’activité d’une radio locale, l’Echos des Valées. Radio émettant depuis Ogenne-Camptort.

    C’est aussi lui, comme pour boucler une sorte de boucle qu’il aurait pu créer involontairement, qui m’a fait entrer en contact avec le C.H.AR. en 2014 après l’avoir rencontrer d’abord autour d’un verre pour discuter de mon projet « Navarrenx et son canton » puis au salon du livre de Navarrenx. Je m’en souviendrai de ces 18 et 25 Janvier 2014. Et depuis, il y en a eu des évènements : l’exposition du Centenaire à l’Arsenal de Navarrenx durant l’été 2014, le 11 Novembre de cette même année, le colloque sur les relations Béarn-Aragon en Juillet 2015, les salons du livre de Navarrenx et Pau, les nombreuses conférences du Cercle historique de l’Arribère, le label de Plus Beau Village de France pour Navarrenx… et bien entendu (surtout dirai-je !) la rédaction, publication et promotion de mon livre « Commandant Pierre NAUTET, pilote te héros béarnais de la Grande Guerre ». N'hésitez pas à survoler ces sujets avec votre souris pour cliquer et être redirigé vers la page de votre choix. Que de souvenirs. Emouvants en soi.

    Alors Joseph, pour votre action au sein du C.H.AR., pour votre intérêt et sympathie portés à mon égard, pour tout, merci. Merci du fond du cœur.

     

         Merci beaucoup Joseph.

         Merci hère Jusèp.

     

    Hommage joseph miqueu

    Joseph lors de l'inauguration de l'exposition du Centenaire à l'Arsenal de Navarrenx le Samedi 02 Août 2014. Photo de Jean-Marie Puyau de Biarn Toustèm.

    Jospeh lors du colloque "Aragon-Béarn" à Navarrenx le Vendredi 17 Juillet 2015. Photo de Jean-Marie Puyau de Biarn Toustèm.

    Joseph (au fond à gauche, avec le livre) lors de la présentation de mon livre "Au Petit Bistrot" de Navarrenx le Samedi 24 Janvier 2015, entouré de ma famille et d'Anivella Jantzen du C.H.AR.. Photo du C.H.AR..

  • Patrimoine bradé aux enchères ?

    « La culture, c’est ce qui reste quand on a tout oublié. »

    Émile Henriot

     

    Et si nous perdions volontairement notre patrimoine ? Volontairement oui.

    Le raccourci est raide, j'en conviens. Mais je vais vous expliquer mon raisonnement. Parlons un petit peu de Sus. Petit village de même pas 400 âmes. Ces derniers temps, cette commune limitrophe de Navarrenx a beaucoup fait parlé d'elle via la vente d'un de ses châteaux. Enfin, la mise aux enchères. Enfin, la menace de mise aux enchères. Bref c'est le bordel. Ce n'est pas la première fois que ce château, privé, risque de changer de propriétaire. Mise à prix, si vente il y a : 20 000 euros. 20 000 putains d'euros pour un château blindé d'histoire.

    Pour piqûre de rappel, ce château dit de Fligny est répertorié aux archives départementales dès 1281. Ce château n'en n'est pas un, mais plutôt une belle maison de maître. En mai 1820, la château et son domaine de six hectares ont été vendu aux Saint-Cricq, alors propriété du Marquis de Jasses. Ce château sera le château d'enfance de Caroline de Saint-Cricq, fille du Comte Pierre de Saint-Cricq, député des Basses-Pyrénées dans l'arrondissement d'Orthez. Caroline était très amoureuse du compositeur hongrois Franz Liszt, et le sera toute sa vie, malgré un mariage (malheureux donc). Cette famille,et surtout Caroline, restera liée à Sus, via le domaine Nitot. Dans une histoire plus récente, ce château a abrité un aérium, un établissement de repos au grand air pour les enfants ou adolescents. Puis, c'est l'ADAPEI qui a occupé les murs du château, où de nombreuses sussoises y ont travaillé. Le propriétaire des lieux n'a jamais souhaité vendre la battisse à l'ADAPEI, et n'en sera donc que locataire jusqu'à son départ dans les années 1980. Encore aujourd'hui privé, ce château n'est pas visible habituellement depuis le village. S'il l'est, ce n'est qu'en hiver, une fois que toutes les feuilles des arbres qui le cachent sont tombées.

    Et si ce château était vendu ? Après tout. A la commune ou tout autre institution territoriale. Ce château tombe en ruines, et les avis sur les réseaux sociaux (révélateurs comme à leurs habitudes des tréfonds des sombres pensées humaines) laissent hésiter entre la réhabilitation et la destruction.

    Optons pour la réhabilitation (et laissons de côté la destruction avant que je ne devienne vulgaire). La commune en devient propriétaire. Que va-t-elle en faire ? Pourquoi pas surfer sur la récente obtention du label « Plus Beaux Villages de France » de Navarrenx ? Monter un musée à quelques kilomètres d'un village qui risque de voir sa fréquentation touristique augmenter de plus de 30% n'est pas un défi si osé que ça. 22 pièces composent cette magnifique battisse. Il n'y a pas de quoi faire de jolies salles, sur l'histoire du Béarn, de Navarrenx, de Sus et de ses alentours ? Il y a bien sûr le Centre d’Interprétation de Navarrenx qui est génial, mais un tel musée à Sus... l'actuelle propriétaire du château a des projets pour ce château. Celui d'un parc botanique entre autre. Splendide idée, qui pourrait être parfaitement complémentaire au musée. Aller, parce que je suis gourmand, il y a même de quoi faire une salle détente et une boutique souvenirs. Il y a largement de quoi faire un musée, un jardin botanique et un parking en conséquence. A mi-chemin entre la citadelle béarnaise labellisée et le domaine Nitot (centre d'activités en devenir).

    A la base, je pensais que le lieu parfait pour un tel projet était l'ancienne gare de Sus, plus proche des grands axes routiers, plus modestes aussi. Mais bon, des gens y habitent aussi... mais là n'est pas la question.

    La commune, la communauté des communes, le conseil général, la région... je suis un Bisounours, j'entend bien, mais ça en fait des investisseurs potentiels non ? Vous avez le choix. Soit la propriétaire prend le risque de remettre en vente ce château dans quelques années, soit une collectivité en hérite, soit la communauté d'obédience chrétienne qui répond au nom de Tabitha's Place la rachète. Elle a les moyens, je vous assure. La secte, déjà on ne peut plus ancrée à Sus se ferait un malin plaisir d'acheter ce château. Ceci dit, ils seraient bien cons de ne pas vouloir le faire : ils ont la main d’œuvre gratuite pour rénover le bâtiment. Je suis totalement contre, et m'y oppose fermement. Votre choix ? Le mien est fait.

    Ne pas agir, n'est-ce pas là une façon de délaisser volontairement son patrimoine ?

     

    Cet article n'engage que moi, et en aucun cas la commune de Sus ou la propriétaire des lieux.

     

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    Archive de Georges LASSALLE,

    publiée dans Caroline de St Cricq & Franz Liszt, un amour impossible de Marie BAULNY

    (Cercle Historique de l'Arribère).

  • Navarrenx la Belle.

    Navarrenx la Belle

     

     

     

         Il était tant désiré, et le voici désormais obtenu: Navarrenx est enfin détenteur du label « Plus beaux villages de France ». Pour rendre tout cela officiel, la commune a organisé une riche soirée.

         En effet, dès 17h, une visite menée par l'office de tourisme a été suivie par plus de 70 personnes. Ce chiffre s'est agrandi au fur et à mesure de la visite, celle-ci attirant de nombreux curieux. De nombreuses activités ont d'ailleurs été proposées aux passants, comme des chants ou des danses béarnaises proposées par les danseurs de Castetnau-Camblong. On a même pu visiter la poudrière et la fabrique de cigare, ce qui a été une première pour moi.

         Puis, place aux discours à 18h30, où les élus ont pris la parole. Le micro a donc circulé entre messieurs Jean Baucou (maire de Navarrenx), Maurice Chabert (président de l'association « Les Plus Beaux Villages de France »), Yves Salanave-Péhé (conseiller départemental du canton Coeur de Béarn), Georges Labazée (sénateur des Pyrénées-Atlantiques), Bernard Uthurry (premier vice-président d'Aquitaine) et Francis Lansalot-Matras (président de la C.C.C.N.). Ces discours ont été appréciés par le public, où un "vive Navarrenx !" a même été écrié par Yves Salanave-Péhé. Il rappelle cependant que « le tourisme, l'économie et le social sont tous les trois, ensemble, très importants pour le secteur, le territoire ». Rappelons qu'il s'agit là de la première sortie officielle du néo-conseiller départemental. Quant à Maurice Chabert qui ne tarie pas d'éloges sur Navarrenx, affirme que la cité béarnaise "a eu ce label sans difficulté". Les discours de messieurs Uthurry et Lansalot-Matras ont été plus rapides. Il faut avouer qu'il est difficile de parler après quatre discours. L'ancien maire oloronais évoque avec passion que l'on « ne vient pas à Navarrenx par devoir, mais par plaisir ». Il se permet même de finir son discours par un « Si you ti baü », devise de Navarrenx. Enfin, le maire d'Angous, fier de Navarrenx, n'hésite pas à comparer la future promotion de Navarrenx à la montée de la Section Paloise en Top 14. HONHA !!!

         La journée se fini alors par la signature de la charte "Plus beaux villages de France" par messieurs Jean Baucou et Maurice Chabert. Quelle émotion palpable, quels applaudissements... Merci beaucoup à tous ceux qui font en sorte que Navarrenx soit si belle, merci à ceux qui nous suivent. Tous vos messages nous touchent, on les prend en compte. Merci à la commune, au C.H.A.R., au C.A.N., à la C.C.C.N., au conseil général, à tous les bénévoles... bref merci beaucoup pour votre investissements.

     

     

    Pour voir les photos de la journée, CLIQUEZ SUR CE LIEN, mon compte flickr.

     

    Article

    Article paru dans La République des Pyrénées le Lundi 18 Mai 2015, écrit par mes soins.

    Signature

    Photo prise par Joseph MIQUEU, président du C.H.AR., publiée par l'Institut Béarnais & Gascon.

  • 11 Novembre ? Quelle date !

    11 Novembre ? Quelle date !

     

    Article

     

     

     

     

     

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    11 nov 2014